Il faudrait un miracle à l'Inde
Amateurs mercredi, 18 févr. 2009. 14:59 jeudi, 12 déc. 2024. 08:49
NEW DELHI - Il faudrait un "miracle" pour que l'Inde finisse à temps ses travaux pour les jeux du Commonwealth en 2010, notamment en raison de la crise économique mondiale, a prévenu mercredi la presse indienne.
"Nous avons besoin d'un miracle pour être capables de boucler ce projet et ne pas nous couvrir de ridicule. Nous avons surtout besoin de plus d'argent", écrit en Une le journal Hindustan Times.
New Delhi, qui doit accueillir du 3 au 14 octobre 2010 les jeux du Commonwealth - l'équivalent des Jeux olympiques pour les anciennes colonies britanniques - est terriblement en retard dans son programme de construction dans un pays frappé par les effets de la récession mondiale : les budgets explosent et les travaux d'infrastructures avancent à la vitesse d'un escargot, déplore le quotidien.
"C'est une course contre la montre. Le projet ambitieux d'aéroport manque de financement. Les routes et les ponts qui devaient être terminés en 2008 sont au point mort", poursuit l'Hindustan Times.
L'état déplorable des infrastructures routières de la capitale, peuplée de 14 millions d'habitants, est l'un de ses talons d'Achille.
Le gouvernement évalue maintenant le montant des dépenses à 1,5 milliard de dollars (1,18 milliard d'euros), soit près du double du budget prévisionnel de 800 millions (634 MEUR), notamment pour bâtir des stades.
"Même si tout cela aboutissait, comment allons-nous trouver l'argent pour financer ces Jeux?" se demande le journal qui craint que New Delhi ne soit contrainte de recourir à la solution de Montréal pour ses JO en 1976 : financer les dépenses des Jeux en augmentant les impôts.
Le mois dernier, la presse australienne indiquait que Melbourne, hôte des précédents Jeux en 2006, était prête à les accueillir de nouveau en 2010, si New Delhi n'était pas en mesure de le faire.
Suresh Kalmadi, président de l'Association olympique indienne, organisatrice de l'événement, avait rétorqué que "les infrastructures seraient prêtes décembre" 2009 et que les premiers tests commenceraient en mars 2010, sept mois avant l'arrivée de 8.500 athlètes de 71 pays.
"Nous avons besoin d'un miracle pour être capables de boucler ce projet et ne pas nous couvrir de ridicule. Nous avons surtout besoin de plus d'argent", écrit en Une le journal Hindustan Times.
New Delhi, qui doit accueillir du 3 au 14 octobre 2010 les jeux du Commonwealth - l'équivalent des Jeux olympiques pour les anciennes colonies britanniques - est terriblement en retard dans son programme de construction dans un pays frappé par les effets de la récession mondiale : les budgets explosent et les travaux d'infrastructures avancent à la vitesse d'un escargot, déplore le quotidien.
"C'est une course contre la montre. Le projet ambitieux d'aéroport manque de financement. Les routes et les ponts qui devaient être terminés en 2008 sont au point mort", poursuit l'Hindustan Times.
L'état déplorable des infrastructures routières de la capitale, peuplée de 14 millions d'habitants, est l'un de ses talons d'Achille.
Le gouvernement évalue maintenant le montant des dépenses à 1,5 milliard de dollars (1,18 milliard d'euros), soit près du double du budget prévisionnel de 800 millions (634 MEUR), notamment pour bâtir des stades.
"Même si tout cela aboutissait, comment allons-nous trouver l'argent pour financer ces Jeux?" se demande le journal qui craint que New Delhi ne soit contrainte de recourir à la solution de Montréal pour ses JO en 1976 : financer les dépenses des Jeux en augmentant les impôts.
Le mois dernier, la presse australienne indiquait que Melbourne, hôte des précédents Jeux en 2006, était prête à les accueillir de nouveau en 2010, si New Delhi n'était pas en mesure de le faire.
Suresh Kalmadi, président de l'Association olympique indienne, organisatrice de l'événement, avait rétorqué que "les infrastructures seraient prêtes décembre" 2009 et que les premiers tests commenceraient en mars 2010, sept mois avant l'arrivée de 8.500 athlètes de 71 pays.