MONTREAL (PC) - Les tests effectués hors des sites de compétition vont porter un dur coup aux tricheurs qui seront en compétition aux Jeux olympiques de Salt Lake City, soutient le président de l'Agence mondiale anti-dopage, Richard Poud. Pound livrera les détails de ce programme lors d'un point de presse, vendredi matin.

Au cours d'une entrevue accordée à La Presse Canadienne, jeudi, le Montréalais a précisé que quelque 3500 tests anti-dopage effectués hors des sites de compétition seront recueillis d'ici le 8 février, date d'ouverture des JO de Salt Lake City.

Déjà 2500 tests ont été faits et 24 d'entre eux ont été positifs ou ont démontré des taux élevés de substances interdites.

"Je crois qu'on pourra mieux mesurer les bienfaits du programme dans l'avenir, a dit Pound. Le fait que nous ayons dénombré quelques cas positifs, je crois, est tributaire du fait que nous avons une quantité phénoménale de résultats négatifs.

"Je crois qu'il y a de moins en moins de gens qui se droguent, parce qu'ils ont de plus en plus peur de se faire prendre."

L'Agence mondiale anti-dopage n'était vieille que de quelques mois quand elle a effectué 2500 tests en vue des Jeux olympiques d'été de Sydney.

Pound a précisé que l'agence avait orchestré des séries de tests dans 46 pays sur des athlètes provenant de 75 pays au cours de la dernière année.

"La vielle expression: 'Tu peux courir, mais tu ne peux pas te cacher', est de plus en plus véridique quand vient le temps de parler de tricheurs", soutient Pound.

Les Jeux de Salt Lake City se veulent le premier véritable grand test pour l'AMAD, dont les bureaux sont situés à Montréal.

Le slogan de l'agence est: "Nous voulons des héros, pas juste des gagnants", a conclu l'avocat montréalais.