MONTRÉALÂ -- Les patineurs de vitesse canadiens de courte piste ont des fourmis dans les jambes. Après presque trois mois à tourner en rond à l'entraînement, ils n'ont qu'une hâte: que les Jeux



MONTRÉAL -- Les patineurs de vitesse canadiens de courte piste ont des fourmis dans les jambes. Après presque trois mois à tourner en rond à l'entraînement, ils n'ont qu'une hâte: que les Jeux de Vancouver commencent au plus vite.

Avant leur départ pour la dernière étape de leur préparation avant les Jeux, les 10 membres de l'équipe canadienne ont exprimé d'un commun accord leur impatience de reprendre la compétition.

"Tout le monde a hâte de partir, a reconnu l'expérimentée Lavalloise Tania Vincent, qui s'apprête à vivre ses quatrièmes Jeux olympiques. Nous sommes prêts à attaquer les Jeux."

François-Louis Tremblay, l'autre vétéran de l'équipe, abonde dans le même sens que sa coéquipière. Et il ne croit pas que le manque de compétitions ces derniers mois constitue un désavantage.

Les Canadiens n'ont pas disputé une épreuve d'envergure depuis la Coupe du monde de Marquette, aux États-Unis, à la mi-novembre.

"C'est vrai que nous n'avons jamais eu une pause aussi longue entre la saison de Coupe du monde et les Jeux olympiques, a-t-il reconnu. Personnellement, j'ai de la misère à voir du négatif dans ça.

"Si nous avions eu une Coupe du monde plus récemment, nous aurions voulu y faire bonnes figures et il aurait été plus difficile de s'entraîner efficacement pour les Olympiques."

L'équipe canadienne a organisé un événement invitation il y a deux semaines, à Montréal, où quelques formations européennes et l'équipe B de la Corée ont pris part. Mais il avait davantage comme objectif de permettre aux Canadiens de retrouver les sensations d'une course et de peaufiner leur stratégie.

Les choix sont faits

Yves Hamelin, directeur du programme de courte piste chez Patinage Canada et chef d'équipe à Vancouver, a confirmé le choix des patineurs pour disputer chaque distance à Vancouver, à une exception près.

"Il nous reste une décision à prendre pour la troisième fille qui disputera le 1000 mètres, a-t-il révélé. Kalyna (Roberge) et Tania (Vicent) seront de la partie mais, pour la troisième, nous finaliserons notre choix deux jours avant les Jeux. Nous opterons pour celle qui est la plus affutée dans le relais."

Les qualifications du relais 3000 mètres dames auront lieu dès le lendemain de la cérémonie d'ouverture, le 13 février. Et l'état-major aura à choisir pour le 1000 mètres entre Jessica Gregg, Valérie Maltais et Marianne St-Gelais.

Roberge, de Saint-Étienne-de-Lauzon, médaillée d'argent en relais à Turin, disputera les deux autres distances individuelles, le 500m et 1500m.

Chez les hommes, Charles Hamelin, de Sainte-Julie, le meneur de l'équipe, sera fort occupé puisqu'il courra les quatre épreuves à Vancouver (500, 1000 et 1500 mètres, en plus du relais).

Le Canada, qui vise une récolte de six médailles en courte piste à Vancouver, pourra miser sur trois athlètes dans chaque distance individuelle, à l'exception du 1000 mètres masculin. Olivier Jean, de Lachenaie, sélectionné pour les 500 et 1500 mètres, a privé l'équipe du maximum de places au 1000 mètres à la suite de sa disqualification à la Coupe du monde disputée à Montréal.

L'équipe masculine part dès samedi pour Calgary pour son dernier camp d'entraînement en prévision des Jeux. Les filles se joindront à eux mardi. Toute l'équipe est attendue à Vancouver, le 7 février.