Isinbayeva fracasse son record
Amateurs vendredi, 11 juil. 2008. 18:05 mercredi, 11 déc. 2024. 21:13
ROME - La Russe Yelena Isinbayeva a battu son record du monde du saut à la perche en franchissant 5,03 m pour sa rentrée en plein air, vendredi à Rome lors de la 3e étape de la Golden League d'athlétisme.
Elle a amélioré de deux centimètres le précédent record qu'elle avait établi le 12 août 2005 lors de sa victoire en finale des Mondiaux d'Helsinki.
Après avoir échoué de très peu à son premier essai, elle a aisément franchi la barre à son deuxième essai. Il s'agissait seulement de son 6e saut dans un concours qu'elle a attaqué à 4,70 m.
Il s'agit du 22e record du monde battu par Isinbayeva (12 en plein air et 10 en salle). Elle a plusieurs fois clamé que l'un de ses objectifs était de rejoindre l'Ukrainien Sergueï Bubka, qui a battu 35 records du monde pendant sa carrière dont ceux toujours en vigueur en salle (6,15 m) et en plein air (6,14 m).
Cette performance valide enfin son choix controversé jusqu'ici de changer d'entraîneur en fin de saison 2005.
Elle avait alors choisi de rejoindre l'ancien entraîneur de Bubka, Vitaly Petrov, avec qui elle s'entraîne notamment à Donetsk, en Ukraine et à Formia, en Italie.
Technique modifiée
C'est d'ailleurs en italien qu'elle a prononcé ses premiers mots au micro du speaker. ""Grazie a tutti" (merci à tous), a-t-elle lancé au public, avant de poursuivre son tour d'honneur avec le drapeau russe sur les épaules.
Sous les ordres de Petrov, l'ancienne gymnaste a modifié sa technique et a accru sa puissance, afin de pouvoir plier des perches plus dures lui permettant d'atteindre des hauteurs plus élevées.
Il a fallu trois ans pour que la mue s'opère, puisqu'en 2006 et 2007, elle a plafonné à 4,91 m en plein air, voyant la concurrence revenir sur elle progressivement.
Cet hiver, après avoir porté son record du monde en salle à 4,95 m le 16 février à Donetsk, elle n'avait d'ailleurs battu l'Américaine Jennifer Stuczynski qu'aux essais aux Mondiaux en salle à Valence.
Cela avait renforcé la confiance de cette dernière qui, après avoir établi ce qui était alors la meilleure performance mondiale dimanche dernier lors des sélections olympiques américaines (4,92 m), avait déclaré qu'elle rêvait de "botter les fesses des Russes" à Pékin.
En passant pour la troisième fois la barre des cinq mètres, qu'elle est la seule femme à avoir franchie, Isinbayeva a confirmé qu'elle était bien la grande favorite pour conserver sa couronne olympique dans un mois.
Elle a amélioré de deux centimètres le précédent record qu'elle avait établi le 12 août 2005 lors de sa victoire en finale des Mondiaux d'Helsinki.
Après avoir échoué de très peu à son premier essai, elle a aisément franchi la barre à son deuxième essai. Il s'agissait seulement de son 6e saut dans un concours qu'elle a attaqué à 4,70 m.
Il s'agit du 22e record du monde battu par Isinbayeva (12 en plein air et 10 en salle). Elle a plusieurs fois clamé que l'un de ses objectifs était de rejoindre l'Ukrainien Sergueï Bubka, qui a battu 35 records du monde pendant sa carrière dont ceux toujours en vigueur en salle (6,15 m) et en plein air (6,14 m).
Cette performance valide enfin son choix controversé jusqu'ici de changer d'entraîneur en fin de saison 2005.
Elle avait alors choisi de rejoindre l'ancien entraîneur de Bubka, Vitaly Petrov, avec qui elle s'entraîne notamment à Donetsk, en Ukraine et à Formia, en Italie.
Technique modifiée
C'est d'ailleurs en italien qu'elle a prononcé ses premiers mots au micro du speaker. ""Grazie a tutti" (merci à tous), a-t-elle lancé au public, avant de poursuivre son tour d'honneur avec le drapeau russe sur les épaules.
Sous les ordres de Petrov, l'ancienne gymnaste a modifié sa technique et a accru sa puissance, afin de pouvoir plier des perches plus dures lui permettant d'atteindre des hauteurs plus élevées.
Il a fallu trois ans pour que la mue s'opère, puisqu'en 2006 et 2007, elle a plafonné à 4,91 m en plein air, voyant la concurrence revenir sur elle progressivement.
Cet hiver, après avoir porté son record du monde en salle à 4,95 m le 16 février à Donetsk, elle n'avait d'ailleurs battu l'Américaine Jennifer Stuczynski qu'aux essais aux Mondiaux en salle à Valence.
Cela avait renforcé la confiance de cette dernière qui, après avoir établi ce qui était alors la meilleure performance mondiale dimanche dernier lors des sélections olympiques américaines (4,92 m), avait déclaré qu'elle rêvait de "botter les fesses des Russes" à Pékin.
En passant pour la troisième fois la barre des cinq mètres, qu'elle est la seule femme à avoir franchie, Isinbayeva a confirmé qu'elle était bien la grande favorite pour conserver sa couronne olympique dans un mois.