"Je ne voulais rien savoir du plongeon"
Amateurs samedi, 20 juil. 2002. 17:37 jeudi, 12 déc. 2024. 12:35
MONTREAL (PC) - Si elle avait eu le choix, Emilie Heymans aurait aimé devenir une gymnaste de renommée internationale. La nature en a toutefois décidé autrement. Mais le sport n'a rien perdu puisqu'elle est devenue une championne de plongeon.
"J'ai commencé la gymnastique à l'âge de quatre ans et demi et j'aimais beaucoup. Je me suis même classée troisième au championnat québécois à l'âge de 10 ans, une compétition assez relevée", se souvient l'athlète de Saint-Lambert. Puis, tout a basculé au début de l'adolescence.
"Je n'avais pas vraiment le potentiel pour me rendre loin en gymnastique. Non pas nécessairement que je n'avais pas de talent. Mon seul problème, c'est que j'étais vraiment grande. J'avais une tête et demie de plus que toutes les autres filles. Les entraîneurs de gymnastique ont alors suggéré à mes parents que j'aurais peut-être plus de succès en plongeon. Ma mère a décidé de m'inscrire à des cours de plongeon à l'âge de 11 ans."
La transition a été déchirante mais Emilie s'est rapidement découvert une nouvelle passion.
"Au départ, je ne voulais même pas essayer. Je ne voulais rien savoir d'autre que la gymnastique. Je pleurais. C'était fou. Mais dès que j'ai commencé à plonger, j'ai aimé ça et, du jour au lendemain, j'ai oublié la gymnastique."
Depuis, la plongeuse âgée de 20 ans du club CAMO a sans cesse progressé. Elle a même raté un podium de peu à la plateforme de 10 mètres aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, se classant finalement 5e. Et elle constitue un bel espoir de médailles aux Jeux du Commonwealth qui s'ouvriront jeudi à Manchester, en Angleterre.
Elle avait décroché l'or à la plateforme de 10 mètres aux Jeux Panaméricains de Winnipeg en 1999.
Outre le plongeon, Heymans accorde beaucoup d'importance à ses études collégiales en administration.
"Je ne sais pas encore ce que je veux faire. Je me suis inscrite dans ce programme parce que c'est celui qui ouvre le plus de portes à l'université, compte tenu que les sciences pures et appliquées ne m'intéressent pas."
Fana du magasinage, elle s'intéresse beaucoup à la mode et se voit peut-être devenir styliste une fois sa carrière de plongeuse terminée.
"J'ai commencé la gymnastique à l'âge de quatre ans et demi et j'aimais beaucoup. Je me suis même classée troisième au championnat québécois à l'âge de 10 ans, une compétition assez relevée", se souvient l'athlète de Saint-Lambert. Puis, tout a basculé au début de l'adolescence.
"Je n'avais pas vraiment le potentiel pour me rendre loin en gymnastique. Non pas nécessairement que je n'avais pas de talent. Mon seul problème, c'est que j'étais vraiment grande. J'avais une tête et demie de plus que toutes les autres filles. Les entraîneurs de gymnastique ont alors suggéré à mes parents que j'aurais peut-être plus de succès en plongeon. Ma mère a décidé de m'inscrire à des cours de plongeon à l'âge de 11 ans."
La transition a été déchirante mais Emilie s'est rapidement découvert une nouvelle passion.
"Au départ, je ne voulais même pas essayer. Je ne voulais rien savoir d'autre que la gymnastique. Je pleurais. C'était fou. Mais dès que j'ai commencé à plonger, j'ai aimé ça et, du jour au lendemain, j'ai oublié la gymnastique."
Depuis, la plongeuse âgée de 20 ans du club CAMO a sans cesse progressé. Elle a même raté un podium de peu à la plateforme de 10 mètres aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, se classant finalement 5e. Et elle constitue un bel espoir de médailles aux Jeux du Commonwealth qui s'ouvriront jeudi à Manchester, en Angleterre.
Elle avait décroché l'or à la plateforme de 10 mètres aux Jeux Panaméricains de Winnipeg en 1999.
Outre le plongeon, Heymans accorde beaucoup d'importance à ses études collégiales en administration.
"Je ne sais pas encore ce que je veux faire. Je me suis inscrite dans ce programme parce que c'est celui qui ouvre le plus de portes à l'université, compte tenu que les sciences pures et appliquées ne m'intéressent pas."
Fana du magasinage, elle s'intéresse beaucoup à la mode et se voit peut-être devenir styliste une fois sa carrière de plongeuse terminée.