« Je recommencerais demain matin »
Amateurs mercredi, 19 juil. 2006. 14:20 jeudi, 12 déc. 2024. 07:46
Montréal (Sportcom) - « Si c'était à recommencer, je recommencerais demain matin », confie Hugues de Roussan, journaliste à Radio-Canada et ex-joueur de l'équipe de handball du Canada qui n'a pourtant gagné aucun match au cours du tournoi olympique de 1976.
« Aux Jeux olympiques, le but à atteindre est moins important que le chemin à parcourir dans le cadre de la vie d'athlète. La plus haute marche du podium, il n'y en a qu'une seule. Ce n'est pas parce que tu ne l'atteins pas que ce n'est pas satisfaisant. Moi je me suis rendu au bout de mon chemin avec la satisfaction d'avoir accompli quelque chose, pas nécessairement quelque chose de grandiose, mais qui se révèle bien des années plus tard. »
« Quelque chose qui te révèle, avec tes forces et tes faiblesses, qui te laisse des moyens d'acquérir une concentration pour un but à atteindre dans la vie », donne-t-il à entendre 30 ans après l'événement.
Hugues de Roussan n'est pas peu fier de souligner que l'équipe nationale de handball de 1976, invitée aux Jeux de Montréal à titre d'équipe hôtesse, aurait quand même réussi à se qualifier pour le tournoi olympique.
« Au cours de l'année précédente, nous avions affronté cinq ou six fois l'équipe nationale des États-Unis et nous l'avions battue à chaque fois. Les Américains ont remporté les qualifications et ont représenté les Amériques aux Jeux mais, comme nous étions nettement plus forts qu'eux, nous aurions gagné les qualifications », a-t-il raconté.
En ce 20 juillet, les Canadiens de 1976 s'inclinaient 25-9 devant la Russie, mais c'est surtout la toute première rencontre du tournoi olympique qui a laissé le meilleur souvenir dans l'esprit de l'ancien joueur. « Nous avions affronté la Yougoslavie, championne olympique de 1972, et n'avions perdu que par deux points. Nous savions, d'après le résultat de nos matchs contre des puissances internationales, comme la Hongrie, la Pologne et l'Islande, que nous étions capables de les chauffer. Quand on pouvait tout mettre ensemble, ça roulait bien. Il nous manquait peut-être deux ou trois pouces et quelque 20 livres pour pouvoir rivaliser sur le plan physique. »
« Car n'oublions pas, fait observer Hugues de Roussan, que le handball est le sport le plus rapide au monde alliant la course, le lancer, les feintes spectaculaires et le contact physique. Moi j'ai toujours pensé que le handball est un sport fait sur mesure pour les Québécois, qui aiment bien le sport de contact comme le hockey ou la crosse. »
L'ex-olympien dit se réjouir de la recrudescence du handball au cours des dernières années. « Je suis content de voir que le handball éveille un nouvel intérêt qui me rappelle les belles années, à la fin des années 70 et au début des années 80, lorsqu'il y avait plus d'une vingtaine d'équipes seniors au Québec, regroupées au sein de trois divisions. Ces jours-ci, l'équipe nationale s'apprête à jouer des matchs amicaux contre les Allemands, une initiative intéressante, d'autant plus que les Canadiens se préparent pour les Jeux panaméricains. »
« Aux Jeux olympiques, le but à atteindre est moins important que le chemin à parcourir dans le cadre de la vie d'athlète. La plus haute marche du podium, il n'y en a qu'une seule. Ce n'est pas parce que tu ne l'atteins pas que ce n'est pas satisfaisant. Moi je me suis rendu au bout de mon chemin avec la satisfaction d'avoir accompli quelque chose, pas nécessairement quelque chose de grandiose, mais qui se révèle bien des années plus tard. »
« Quelque chose qui te révèle, avec tes forces et tes faiblesses, qui te laisse des moyens d'acquérir une concentration pour un but à atteindre dans la vie », donne-t-il à entendre 30 ans après l'événement.
Hugues de Roussan n'est pas peu fier de souligner que l'équipe nationale de handball de 1976, invitée aux Jeux de Montréal à titre d'équipe hôtesse, aurait quand même réussi à se qualifier pour le tournoi olympique.
« Au cours de l'année précédente, nous avions affronté cinq ou six fois l'équipe nationale des États-Unis et nous l'avions battue à chaque fois. Les Américains ont remporté les qualifications et ont représenté les Amériques aux Jeux mais, comme nous étions nettement plus forts qu'eux, nous aurions gagné les qualifications », a-t-il raconté.
En ce 20 juillet, les Canadiens de 1976 s'inclinaient 25-9 devant la Russie, mais c'est surtout la toute première rencontre du tournoi olympique qui a laissé le meilleur souvenir dans l'esprit de l'ancien joueur. « Nous avions affronté la Yougoslavie, championne olympique de 1972, et n'avions perdu que par deux points. Nous savions, d'après le résultat de nos matchs contre des puissances internationales, comme la Hongrie, la Pologne et l'Islande, que nous étions capables de les chauffer. Quand on pouvait tout mettre ensemble, ça roulait bien. Il nous manquait peut-être deux ou trois pouces et quelque 20 livres pour pouvoir rivaliser sur le plan physique. »
« Car n'oublions pas, fait observer Hugues de Roussan, que le handball est le sport le plus rapide au monde alliant la course, le lancer, les feintes spectaculaires et le contact physique. Moi j'ai toujours pensé que le handball est un sport fait sur mesure pour les Québécois, qui aiment bien le sport de contact comme le hockey ou la crosse. »
L'ex-olympien dit se réjouir de la recrudescence du handball au cours des dernières années. « Je suis content de voir que le handball éveille un nouvel intérêt qui me rappelle les belles années, à la fin des années 70 et au début des années 80, lorsqu'il y avait plus d'une vingtaine d'équipes seniors au Québec, regroupées au sein de trois divisions. Ces jours-ci, l'équipe nationale s'apprête à jouer des matchs amicaux contre les Allemands, une initiative intéressante, d'autant plus que les Canadiens se préparent pour les Jeux panaméricains. »