Jeff Pain met le feu aux poudres
Amateurs mercredi, 10 févr. 2010. 23:25 vendredi, 13 déc. 2024. 21:38WHISTLER, C.-B. - L'athlète canadien de skeleton Jeff Pain croit que ses adversaires allemands attachent illégalement des aimants à leur luge pour être propulsés à plus grande vitesse sur le par
WHISTLER, C.-B. - L'athlète canadien de skeleton Jeff Pain croit que ses adversaires allemands attachent illégalement des aimants à leur luge pour être propulsés à plus grande vitesse sur le parcours.
Le glisseur de 39 ans précise qu'il ne sait pas comment les athlètes allemands utilisent ces aimants, mais il croit que ceux-ci créent un champ magnétique qui humidifie ou qui absorbe les chocs. Soulignant que les règles de son sport interdisent les champs magnétiques et que c'est de cette façon qu'il croit que les aimants sont utilisés, il conclut que la Fédération internationale de bobsleigh et de toboganning (FIBT) est sans aucun doute en désaccord avec lui ou qu'elle n'a pas encore enquêté à ce sujet.
Le responsable des communications de la FIBT, Don Krone, affirme que les luges allemandes utilisées pendant la dernière saison de Coupe du monde répondaient aux spécifications de la Fédération, mais ajoute que son organisme se penchera sur la question.
Aucun responsable de l'équipe allemande n'était disponible pour répondre aux allégations, mercredi, mais plus tôt cette saison, l'entraîneur Raimund Bethge a nié avoir triché.
Les compétitions de skeleton se dérouleront les 18 et 19 février au centre des sports de glisse de Whistler.
Les luges allemandes ont fait l'objet de certains soupçons sur le circuit de Coupe du monde, cette saison. En décembre, à Winterberg, en Allemagne, le glisseur canadien Jon Montgomery s'était demandé à voix haute comment les athlètes allemands pouvaient avoir un départ aussi lent et tout de même réussir à accélérer suffisamment pour finir sur le podium.
L'athlète manitobain de 30 ans a cependant précisé qu'il croyait que les luges allemandes étaient parfaitement légales, mais supérieures technologiquement.