Triste nouvelle pour Joannie Rochette. Sa mère, Thérèse, est décédée tôt dimanche matin dans un hôpital de Vancouver.

Les membres de la délégation canadienne ont affirmé que Madame Roche



Triste nouvelle pour Joannie Rochette. Sa mère, Thérèse, est décédée tôt dimanche matin dans un hôpital de Vancouver.

Les membres de la délégation canadienne ont affirmé que Madame Rochette a rendu l'âme après avoir été transportée d'urgence à l'hôpital général de Vancouver.

Pour l'instant, la cause du décès n'a pas été dévoilée.

La patineuse a appris la nouvelle de la bouche de son père Normand au Village olympique vers 6h, ce matin. Elle prévoit tout de même prendre part à sa compétition qui s'entamera mardi avec le programme court. Le programme long suivra jeudi.

Rochette n'a pas assisté au tirage au sort de dimanche matin (elle sera la 26e des 30 patineuses à sauter sur la glace), mais devrait s'entraîner plus tard dans la journée.

Âgée seulement de 55 ans, Thérèse Rochette était arrivée à Vancouver dans la journée de samedi en compagnie de son époux.

La chef de mission de l'équipe canadienne, Nathalie Lambert, était très émue et a présenté ses condoléances à la famille Rochette.

Lambert a demandé aux membres des médias de respecter la vie privée de la patineuse à la suite de cette lourde perte.

"La meilleure façon de la supporter c'est de ne pas lui poser de question", a précisé Lambert.

"Si Joannie change d'idée et décide de ne pas prendre part à sa compétition, nous allons respecter son choix. Nous allons tout faire pour l'aider le plus adéquatement possible."

Le Comité organisateur des Jeux de Vancouver (COVAN) a aussi exprimé ses condoléances à Rochette et sa famille, tout en saluant son courage et sa force pour avoir décidé de tout de même participer à sa compétiton.

Âgée de 24 ans, Rochette est native de l'Île-Dupas, dans Lanaudière.

Dans son journal, en octobre 2008, elle décrivait sa mère comme une critique importante pour son patin.

"Ma mère, qui a toujours été près de moi, a pris plus de distance au cours des deux dernières années », avait écrit Rochette. « Son implication et son support me manquent, tout comme son approche qui me permettait d'être de plus en plus solide avec mes éléments."

"Elle a toujours été la personne la plus critique envers mon patinage, me poussant toujours à faire mieux."

"Même si ça exige une dose d'humilité, je dois avouer à 22 ans que j'ai encore besoin de ma mère et une fois par semaine, elle quittait son domicile de St-Léonard uniquement pour venir superviser et critiquer mon entraînement comme elle seule pouvait le faire."

*Des éléments du Globe and Mail ont été repris dans cet article