Jones : l'IAAF reste en dehors de l'affaire
Amateurs samedi, 21 mai 2005. 14:25 mercredi, 11 déc. 2024. 21:49
LOS ANGELES (AFP) - La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) s'est refusée samedi à intervenir dans le conflit entre Marion Jones et certains organisateurs européens de réunions, qui ont décidé de ne pas inviter cet été l'Américaine, impliquée dans une affaire de dopage.
"L'IAAF pense que c'est le droit exclusif des organisateurs d'inviter qui ils veulent. C'est à leur discrétion et ce serait une erreur (de la part de l'IAAF) d'essayer de les influencer", a déclaré à l'AFP, Istvan Gyulaï, le secrétaire général de l'IAAF.
Les organisateurs de réunions d'athlétisme en Europe ont annoncé le 10 mai leur intention de ne plus inviter les sprinteurs Tim Montgomery et Marion Jones, mis en cause dans l'affaire Balco, le laboratoire soupçonné d'avoir fourni des stéroïdes à de nombreux sportifs.
"Nous comprenons que c'est embarrassant pour Jones (et Montgomery). Elle n'a jamais été testée positive", a ajouté M. Gyulaï, qui a confirmé que l'IAAF a reçu une lettre de l'avocat de Jones, Rich Nichols, demandant à l'IAAF d'intervenir auprès des organisateurs.
Victor Conte, fondateur et patron du laboratoire californien Balco, avait accusé Marion Jones, quintuple médaillée aux JO de Sydney (2000), de s'être dopée avant cette compétition.
Ce dernier avait affirmé avoir fourni Jones d'août 2000 à septembre 2001 en produits dopants, citant l'EPO (érythropoïétine), les hormones de croissance, l'insuline et la THG (tétrahydrogestrinone), un nouveau stéroïde de synthèse.
Marion Jones, qui a décroché trois médailles d'or et deux de bronze à Sydney, a été entendue par un grand jury fédéral dans le cadre de l'enquête Balco à l'automne 2003. Elle n'a jamais fait l'objet d'un contrôle positif et a entamé une procédure judiciaire en diffamation contre Conte.
Quant à Tim Montgomery, également accusé de dopage par
l'Agence antidopage américaine (USADA) dans le cadre de l'affaire Balco, il doit être entendu par le Tribunal arbitral du sport nord-américain (TAS) début juin. Le détenteur du record du monde du 100 m (9.78) n'a, à l'instar de sa compagne, jamais été testé positif lors d'un contrôle antidopage.
"L'IAAF pense que c'est le droit exclusif des organisateurs d'inviter qui ils veulent. C'est à leur discrétion et ce serait une erreur (de la part de l'IAAF) d'essayer de les influencer", a déclaré à l'AFP, Istvan Gyulaï, le secrétaire général de l'IAAF.
Les organisateurs de réunions d'athlétisme en Europe ont annoncé le 10 mai leur intention de ne plus inviter les sprinteurs Tim Montgomery et Marion Jones, mis en cause dans l'affaire Balco, le laboratoire soupçonné d'avoir fourni des stéroïdes à de nombreux sportifs.
"Nous comprenons que c'est embarrassant pour Jones (et Montgomery). Elle n'a jamais été testée positive", a ajouté M. Gyulaï, qui a confirmé que l'IAAF a reçu une lettre de l'avocat de Jones, Rich Nichols, demandant à l'IAAF d'intervenir auprès des organisateurs.
Victor Conte, fondateur et patron du laboratoire californien Balco, avait accusé Marion Jones, quintuple médaillée aux JO de Sydney (2000), de s'être dopée avant cette compétition.
Ce dernier avait affirmé avoir fourni Jones d'août 2000 à septembre 2001 en produits dopants, citant l'EPO (érythropoïétine), les hormones de croissance, l'insuline et la THG (tétrahydrogestrinone), un nouveau stéroïde de synthèse.
Marion Jones, qui a décroché trois médailles d'or et deux de bronze à Sydney, a été entendue par un grand jury fédéral dans le cadre de l'enquête Balco à l'automne 2003. Elle n'a jamais fait l'objet d'un contrôle positif et a entamé une procédure judiciaire en diffamation contre Conte.
Quant à Tim Montgomery, également accusé de dopage par
l'Agence antidopage américaine (USADA) dans le cadre de l'affaire Balco, il doit être entendu par le Tribunal arbitral du sport nord-américain (TAS) début juin. Le détenteur du record du monde du 100 m (9.78) n'a, à l'instar de sa compagne, jamais été testé positif lors d'un contrôle antidopage.