GUADALAJARA, Mexique - L'ouragan Jova aura finalement causé plus de peur que de mal sur la côte ouest du Mexique, n'ayant eu qu'un impact minimal sur l'équipe canadienne qui participera aux Jeux panaméricains de Guadalajara.

Après avoir gagné en force dans l'océan Pacifique, Jova s'est transformée en tempête tropicale, mercredi, lorsqu'elle a frappé le continent à la hauteur de Manzanillo, située à environ 300 km au sud-ouest de Guadalajara.

La ville de Guadalajara, où la cérémonie d'ouverture n'aura lieu que vendredi et où se tiendront la majorité des épreuves des Jeux panam jusqu'au 30 octobre, a seulement été touchée par de fortes pluies, mercredi. Celles-ci ont notamment donné naissance à d'énormes flaques d'eau sur la route du centre-ville menant à la Plaza Expo, centre névralgique des Jeux.

La pluie constante a aussi forcé le report de la cérémonie du lever du drapeau canadien à jeudi. Celle-ci devait avoir lieu mercredi en fin d'après-midi au village des Jeux panaméricains.

C'est plutôt dans la ville côtière de Puerto Vallarta, à environ 300 km à l'ouest de Guadalajara, et à Tapalpa, à un peu plus de 100 km au sud, qu'il s'est avéré nécessaire de prendre des précautions, a indiqué Curt Harnett, chef de mission adjoint de l'équipe canadienne des Jeux panam.

Quelques membres du personnel d'encadrement canadien qui étaient déjà en devoir à Puerto Vallarta ont été rapatriés à Guadalajara le temps que la tempête passe, a fait savoir Harnett lors d'un entretien avec La Presse Canadienne. Ces personnes sont toutefois retournées sur la côte mexicaine pendant la journée de mercredi.

La délégation canadienne a par ailleurs décidé, par prudence, de retarder de quelques jours l'arrivée de certains athlètes devant participer aux épreuves à Puerto Vallarta et Tapalpa. Ceux-ci prendront l'avion en direction du Mexique dans les prochains jours.

Puerto Vallarta accueillera les compétitions de natation en eau vive, de triathlon, de voile et de volleyball de plage. Les épreuves de vélo de montagne seront disputées à Tapalpa.

La délégation canadienne attendait toujours de savoir, mercredi en début de soirée, s'il y avait eu des dommages aux installations. Certains craignaient notamment la possibilité de glissements de terrain sur les tracés de vélo de montagne.