Les représentants canadiens en action à l’Open européen de Madrid ainsi qu’à la Coupe européenne junior de Leibnitz ont connu une autre journée sans succès en raison d’éliminations précoces dimanche.

Chez les moins de 81 kg, Alex Marineau a vu son parcours prendre fin après deux combats. Il a d’abord vaincu par ippon l’Irlandais Eoin Fleming avant de se faire éliminer par l’Espagnol Jose Maria Mendiola Izquieta.

Chez les dames, Mina Coulombe combattait dans la catégorie des moins de 78 kg. Elle s’est inclinée à son premier combat de la journée par ippon face à la Polonaise Paula Kulagam.

En action chez les moins de 70 kg, Alix Renaud-Roy a subi le même sort que sa compatriote. La Québécoise a été défaite par l’Allemande Sarah Maekelburg au premier tour.

À la Coupe européenne junior de Leibnitz, en Autriche, Luka Khatelishvili a été le meilleur représentant canadien de la journée.

Dans la catégorie des moins de 81 kg, il a remporté, par ippon, ses deux premiers combats préliminaires face au Slovène Peter Uranjek et au Brésilien Luanh Rodrigues.

Ses deux premières victoires ont toutefois laissé place à deux défaites de suite, puisqu’il a été battu par l’Italien Christian Parlati au troisième tour et s’est ensuite fait éliminer par l’Estonien Aslanbeg Magomedkerimov au repêchage.

« Luka Khatelishvili a fait deux victoires à ses deux premiers matchs. Ça promettait, mais il a été frappé d’un coup dur avec deux défaites consécutives par la suite », a commenté l’entraîneur James Millar.

Chez les moins de 90 kg, Benjamin Kendrick a infligé un ippon au Slovène Luka Dedic à son premier combat, mais s’est fait montrer la porte de sortie par le Slovaque Denis Turac au deuxième tour.

« Ben Kendrick avait l’air en grande forme remportant son premier match par waza-ari, puis par ippon en moins d’une minute. Il a aussi semblé à l’aise au combat suivant, marquant un waza-ari à la mi-parcours. Malheureusement, la pression tardive imposée par son adversaire l’a forcé à faire une erreur qui a mené à une défaite par ippon à 30 secondes de la fin », a expliqué Millar.

« Chaque athlète ayant compétitionné cette fin de semaine était capable de gagner des matchs à ce niveau, dont plusieurs auraient dû se battre pour des médailles. Malheureusement, les performances individuelles et la concentration n’ont pas correspondu aux attentes », a résumé l’entraîneur.