Kalyna Roberge opte pour la retraite
Amateurs mercredi, 12 oct. 2011. 11:10 samedi, 14 déc. 2024. 02:54
MONTRÉAL - La patineuse de vitesse sur courte piste Kalyna Roberge tire un trait définitif sur sa carrière sportive.
Yves Hamelin, directeur de programme de l'équipe nationale en courte piste, en a fait l'annonce, mercredi, lors de la présentation des équipes nationales masculine et féminine en vue des deux premières Coupes du monde de la saison, à Salt Lake City (21-23 octobre) et à Saguenay (28-30 octobre).
Roberge, qui vient tout juste de fêter ses 25 ans, a indiqué à Hamelin la semaine dernière qu'elle désirait se consacrer pleinement à ses études.
Cette annonce survient quelques mois après la fin de l'année sabbatique que Roberge avait décidé de s'accorder à la suite des Jeux de 2010.
«Kalyna s'est entraînée avec nous tout l'été et était satisfaite de sa progression, mais après trois ou quatre mois de retour à l'entraînement, elle a dit qu'elle n'était pas prête à consacrer les deux prochaines années à sa carrière sportive, a évoqué Hamelin. Elle veut vraiment se concentrer sur son éducation et sa carrière professionnelle future.»
Marianne St-Gelais, qui était au courant de la situation de Roberge depuis quelques semaines déjà, n'a pas caché sa déception, mais a tout de même assuré que toute l'équipe respectait pleinement le choix de Roberge.
«Avec les filles, on avait déjà cru percevoir une certaine réticence de la part de Kalyna lorsqu'elle a repris l'entraînement, mais on ne savait pas que ça irait jusque là, a mentionné St-Gelais. Je suis très déçue parce que Kalyna avait beaucoup de potentiel et je crois que notre équipe aurait pu être très bonne si elle avait continué à en faire partie, mais le plus important c'est qu'elle soit heureuse dans ce qu'elle fait.»
L'équipe canadienne féminine pourra toutefois compter sur St-Gelais, double médaillée d'argent aux Jeux olympiques de Vancouver, Marie-Ève Drolet, la pionnière du groupe, de même que sur la recrue Caroline Truchon.
L'épreuve de Saguenay revêtira un cachet particulier pour les filles de la formation puisque quatre d'entre elles sont natives de la région. En plus de St-Gelais, Drolet et Truchon, la jeune Valérie Maltais aura elle aussi l'occasion de patiner devant parents et amis à la fin du mois d'octobre.
«Je ne veux pas penser aux médailles pour la Coupe du monde au Saguenay, mais plutôt y aller une course à la fois pour ne pas m'imposer de stress supplémentaire, a déclaré St-Gelais. Je ne patine pas très bien quand je suis stressée, et avec toute ma famille dans les gradins, ça serait très facile de flancher.»
Originaire de St-Félicien, St-Gelais a préféré se fixer des objectifs globaux pour la saison.
«Ça va très bien pour moi sur le 500m, alors j'aimerais me concentrer sur le 1000m, une distance que je voudrais vraiment courir dans le futur, a ajouté l'athlète de 21 ans. Je dois peaufiner mes dépassements et mes stratégies de jeu, parce que c'est ça le 1000m. Je suis prête physiquement, j'ai déjà la force et la vitesse, mais j'ai encore du travail à faire du côté stratégique.»
Chez les hommes, la formation sera notamment composée de Charles Hamelin, vainqueur de deux médailles d'or aux Jeux de 2010, Olivier Jean et Michael Gilday, qui ont dominé lors des sélections qui ont eu lieu à Montréal, à la mi-septembre.
Yves Hamelin, père des frères Charles et François Hamelin, a souligné que les équipes masculine et féminine allaient devoir se méfier non seulement de leurs rivaux habituels, mais également de certaines nations qui émergent dans le paysage du patinage de vitesse courte piste.
«Les pays asiatiques demeurent des adversaires coriaces contre qui on doit toujours bien se préparer, mais on a aussi remarqué des progrès assez importants au sein de plusieurs nations européennes, a-t-il soulevé. On pense ici à l'Italie, la Hollande, la Russie et la Grande-Bretagne, qui ont offert des performances remarquables et supérieures à ce qu'on a vu d'elles dans les années passées.»
Les noms des patineurs qui participeront aux troisième et quatrième Coupes du monde de Nagoya et de Shanghai seront confirmés en novembre.
Yves Hamelin, directeur de programme de l'équipe nationale en courte piste, en a fait l'annonce, mercredi, lors de la présentation des équipes nationales masculine et féminine en vue des deux premières Coupes du monde de la saison, à Salt Lake City (21-23 octobre) et à Saguenay (28-30 octobre).
Roberge, qui vient tout juste de fêter ses 25 ans, a indiqué à Hamelin la semaine dernière qu'elle désirait se consacrer pleinement à ses études.
Cette annonce survient quelques mois après la fin de l'année sabbatique que Roberge avait décidé de s'accorder à la suite des Jeux de 2010.
«Kalyna s'est entraînée avec nous tout l'été et était satisfaite de sa progression, mais après trois ou quatre mois de retour à l'entraînement, elle a dit qu'elle n'était pas prête à consacrer les deux prochaines années à sa carrière sportive, a évoqué Hamelin. Elle veut vraiment se concentrer sur son éducation et sa carrière professionnelle future.»
Marianne St-Gelais, qui était au courant de la situation de Roberge depuis quelques semaines déjà, n'a pas caché sa déception, mais a tout de même assuré que toute l'équipe respectait pleinement le choix de Roberge.
«Avec les filles, on avait déjà cru percevoir une certaine réticence de la part de Kalyna lorsqu'elle a repris l'entraînement, mais on ne savait pas que ça irait jusque là, a mentionné St-Gelais. Je suis très déçue parce que Kalyna avait beaucoup de potentiel et je crois que notre équipe aurait pu être très bonne si elle avait continué à en faire partie, mais le plus important c'est qu'elle soit heureuse dans ce qu'elle fait.»
L'équipe canadienne féminine pourra toutefois compter sur St-Gelais, double médaillée d'argent aux Jeux olympiques de Vancouver, Marie-Ève Drolet, la pionnière du groupe, de même que sur la recrue Caroline Truchon.
L'épreuve de Saguenay revêtira un cachet particulier pour les filles de la formation puisque quatre d'entre elles sont natives de la région. En plus de St-Gelais, Drolet et Truchon, la jeune Valérie Maltais aura elle aussi l'occasion de patiner devant parents et amis à la fin du mois d'octobre.
«Je ne veux pas penser aux médailles pour la Coupe du monde au Saguenay, mais plutôt y aller une course à la fois pour ne pas m'imposer de stress supplémentaire, a déclaré St-Gelais. Je ne patine pas très bien quand je suis stressée, et avec toute ma famille dans les gradins, ça serait très facile de flancher.»
Originaire de St-Félicien, St-Gelais a préféré se fixer des objectifs globaux pour la saison.
«Ça va très bien pour moi sur le 500m, alors j'aimerais me concentrer sur le 1000m, une distance que je voudrais vraiment courir dans le futur, a ajouté l'athlète de 21 ans. Je dois peaufiner mes dépassements et mes stratégies de jeu, parce que c'est ça le 1000m. Je suis prête physiquement, j'ai déjà la force et la vitesse, mais j'ai encore du travail à faire du côté stratégique.»
Chez les hommes, la formation sera notamment composée de Charles Hamelin, vainqueur de deux médailles d'or aux Jeux de 2010, Olivier Jean et Michael Gilday, qui ont dominé lors des sélections qui ont eu lieu à Montréal, à la mi-septembre.
Yves Hamelin, père des frères Charles et François Hamelin, a souligné que les équipes masculine et féminine allaient devoir se méfier non seulement de leurs rivaux habituels, mais également de certaines nations qui émergent dans le paysage du patinage de vitesse courte piste.
«Les pays asiatiques demeurent des adversaires coriaces contre qui on doit toujours bien se préparer, mais on a aussi remarqué des progrès assez importants au sein de plusieurs nations européennes, a-t-il soulevé. On pense ici à l'Italie, la Hollande, la Russie et la Grande-Bretagne, qui ont offert des performances remarquables et supérieures à ce qu'on a vu d'elles dans les années passées.»
Les noms des patineurs qui participeront aux troisième et quatrième Coupes du monde de Nagoya et de Shanghai seront confirmés en novembre.