Kenteris et Thanou réaffirment leur innocence
Amateurs jeudi, 30 sept. 2004. 11:16 samedi, 14 déc. 2024. 01:55
ATHENES (AFP) - Les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou suspectés de s'être soustraits à un contrôle antidopage à la veille de l'ouverture des Jeux olympiques d'Athènes ont réaffirmé jeudi leur innocence dans un mémoire déposé au parquet par leur avocat, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Selon la même source, Kenteris, champion olympique du 200 m à Sydney, en 2000, et Thanou, médaillée d'argent du 100 m à Sydney, soutiennent qu'ils étaient présents le 12 août au Village olympique de 15h00-15h30 à 16h45-17h15 et que les responsables de la mission grecque ne les avaient pas prévenus d'un contrôle antidopage.
Ils affirment également que l'accident de moto dont ils affirment avoir été victimes dans la soirée n'était pas fabriqué. Ils citent le témoignage de quatre personnes ainsi que celui d'un employé de l'hôpital KAT, spécialisé dans les accidents de la route, où ils avaient été conduits la nuit du 12 août.
Leur avocat a soutenu qu'ils n'ont été prévenus du contrôle antidopage qu'en début de soirée, plus de quatre heures après l'arrivée des contrôleurs au Village olympique. Ils avaient alors décidé de rejoindre le Village à bord de la moto de leur entraîneur Christos Tzékos chez qui ils se trouvaient, de 22h30 à 23h20 selon leur mémoire.
La mission olympique grecque soutient, de son côté, avoir prévenu bien avant leur entraîneur. Tzékos est également impliqué dans une affaire d'importation de compléments alimentaires contenant des substances dopantes, et a été entendu il y a deux semaines en tant que suspect.
Les deux procureurs avaient déjà entendu Kenteris fin août, et Thanou début septembre, mais seulement en tant que témoins. Ils sont dorénavant examinés comme suspects.
Selon la même source, Kenteris, champion olympique du 200 m à Sydney, en 2000, et Thanou, médaillée d'argent du 100 m à Sydney, soutiennent qu'ils étaient présents le 12 août au Village olympique de 15h00-15h30 à 16h45-17h15 et que les responsables de la mission grecque ne les avaient pas prévenus d'un contrôle antidopage.
Ils affirment également que l'accident de moto dont ils affirment avoir été victimes dans la soirée n'était pas fabriqué. Ils citent le témoignage de quatre personnes ainsi que celui d'un employé de l'hôpital KAT, spécialisé dans les accidents de la route, où ils avaient été conduits la nuit du 12 août.
Leur avocat a soutenu qu'ils n'ont été prévenus du contrôle antidopage qu'en début de soirée, plus de quatre heures après l'arrivée des contrôleurs au Village olympique. Ils avaient alors décidé de rejoindre le Village à bord de la moto de leur entraîneur Christos Tzékos chez qui ils se trouvaient, de 22h30 à 23h20 selon leur mémoire.
La mission olympique grecque soutient, de son côté, avoir prévenu bien avant leur entraîneur. Tzékos est également impliqué dans une affaire d'importation de compléments alimentaires contenant des substances dopantes, et a été entendu il y a deux semaines en tant que suspect.
Les deux procureurs avaient déjà entendu Kenteris fin août, et Thanou début septembre, mais seulement en tant que témoins. Ils sont dorénavant examinés comme suspects.