TORONTOÂ -- Entre les sessions de réhabilitation qui ont suivi les chirurgies aux genoux l'hiver dernier, Cindy Klassen a pris du temps pour méditer.

Habituellement, l'Olympienne la plus décorée



TORONTO -- Entre les sessions de réhabilitation qui ont suivi les chirurgies aux genoux l'hiver dernier, Cindy Klassen a pris du temps pour méditer.

Habituellement, l'Olympienne la plus décorée de l'histoire du Canada est occupée durant cette période de l'année à dominer ses adversaires sur les pistes de patinage de vitesse. Cependant, une fois qu'elle a décidé de mettre un terme à ses activités sportives pour prolonger sa période de rééducation, son agenda est devenu moins chargé.

"J'ai passé beaucoup de temps à domicile à Winnipeg, et c'était bien", a dit Klassen de Richmond, en Colombie-Britannique, mercredi, alors qu'elle se préparait en prévision de la prochaine saison.

"J'ai vu ma famille assez souvent, ce qui est assez rare car je suis habituellement sur la route, ou à Calgary. J'ai aussi pu passer plus de temps qu'à la normale à mon église de Calgary. Je fais partie d'un petit groupe et j'étais heureuse de pouvoir compter sur leur appui."

Cette combinaison de temps passé en famille et avec sa foi l'ont aidée à traverser les épreuves qui ont suivi les opérations aux genoux subies l'été dernier, et lui ont apporté la paix et la sérénité alors qu'elle amorce le périlleux parcours qui devrait la mener aux Jeux olympiques de Vancouver.

Les chirurgies ont servi à réparer les tendons et les ligaments de ses genoux, ainsi qu'à retirer les tissus cicatrisés et les dépôts calcaires de ses rotules. Un genou a été endommagé alors qu'elle pratiquait le basketball au secondaire, alors que l'autre a été le résultat de 10 saisons d'entraînement et de compétition en patinage de vitesse au niveau mondial.

Klassen est maintenant de retour sur la patinoire et tente de retrouver la forme physique, la puissance et la technique qui lui ont permis de récolter cinq médailles d'or aux Jeux olympiques du Turin, en 2006. Jusqu'à présent, elle assure que tout roule comme sur des roulettes lors des sessions d'entraînement à l'Oval olympique de Richmond.

"Les choses vont bien, a déclaré Klassen. Ç'a été très difficile, surtout d'être tenue loin de la patinoire pendant aussi longtemps, mais jusqu'à présent j'ai pu m'entraîner avec vigueur et passer beaucoup de temps sur la glace.

"Dès que j'ai subi mes chirurgies, je voulais retourner sur la patinoire et mettre mes genoux à l'épreuve, a confié Klassen. J'ai toujours senti ce besoin, simplement pour savoir jusqu'où je pouvais les pousser.

"J'étais bien sûr anxieuse à l'idée de sauter sur la patinoire, mais ils vont très bien actuellement."

Ses préparatifs en prévision des Jeux d'hiver ne sont toutefois pas coulés dans le béton.

L'équipe de patinage de vitesse canadienne participera à quelques courses d'entraînement au mois de septembre, puis ce sera à elle de décider à combien d'événements de la Coupe du monde elle souhaite prendre part.