MONTRÉAL - L'Agence mondiale antidopage (AMA) fait actuellement face à un potentiel problème d'intégrité concernant les bouteilles de prélèvement qui recueillent les échantillons dans le cadre du programme d'antidopage.

Les bouteilles avaient été transformées suite au scandale qui avait éclaboussé l'équipe olympique russe après les Jeux olympiques de Sotchi, en 2014.

L'AMA a appris le 19 janvier dernier, moins d'un mois avant le début des Olympiques d'hiver de Pyeongchang, que les bouteilles pourraient être ouvertes manuellement au moment de la congélation d'un échantillon.

Les enquêteurs ont appris que les Russes étaient capables d'ouvrir sournoisement les bouteilles lors des Jeux de Sotchi et pouvaient échanger des échantillons d'urine d'athlètes prélevés après les compétitions par des échantillons "propres" qui avaient été prélevés plusieurs mois d'avance pour éviter que les athlètes russes soient déclarés positif.

Ce constat a mené à la reconception des bouteilles et l'AMA avait affirmé que s'il y avait un défaut, « ça soulèverait des préoccupations et un questionnement ».

L'équipe russe a été bannie des Olympiques de Pyeongchang, mais le Comité international olympique a fait savoir jeudi que 169 athlètes originaires de la Russie avaient été autorisés à participer aux compétitions sous le drapeau neutre.