L'AMA publie sa liste de produits dopants
Amateurs mardi, 30 sept. 2003. 11:52 mercredi, 11 déc. 2024. 02:25
MONTREAL (AFP) - L'Agence mondiale antidopage (AMA) a publié lundi la liste 2004, effective au premier janvier, des produits dopants interdits, assortie des sanctions encourues par les sportifs fautifs.
La semaine dernière, à l'issue de la réunion de son comité exécutif, l'agence avait déjà dévoilé les principaux changements par rapport à la liste 2003: la caféine et la pseudoéphédrine, un isomère de l'éphédrine utilisé pour accompagner l'effort ou maigrir, seront à nouveau autorisées, tandis que le modafinil, un psychostimulant, sera désormais interdit.
L'agence assortit cette liste des sanctions encourues: deux ans de suspension à la première infraction, et suspension à vie en cas de récidive.
Des modalités différentes sont cependant prévues pour les "substances spécifiques", qui regroupent notamment des médicaments de confort utilisés quotidiennement et qui sont ainsi "particulièrement propices à la violation non-intentionnelle des règles antidopage en raison de leur grande disponibilité".
Si le sportif peut ainsi faire la preuve qu'il n'avait pas l'intention de se doper, les sanctions iront, pour la première infraction, de la simple réprimande à un an de suspension, puis deux ans de suspension à la deuxième infraction et suspension à vie à la troisième.
Dans ces substances spécifiques, l'AMA regroupe notamment les bêtabloquants, des stimulants comme l'éphédrine, mais aussi l'alcool et tous les dérivés du cannabis.
Cette liste et les sanctions qui l'accompagnent deviennent force de loi pour toutes les fédérations sportives qui ont souscrit au Code mondial antidopage.
Selon l'AMA, 62 organisations sportives ont adopté le Code et vont le mettre en oeuvre d'ici aux jeux Olympiques d'Athènes l'année prochaine.
Pour la première fois depuis sa création en 1999, l'AMA a revu seule la liste des produits et méthodes interdits, un nouveau pouvoir faisant suite à l'adhésion de ses membres, en mars à Copenhague, à son action et à son Code mondial antidopage.
La semaine dernière, à l'issue de la réunion de son comité exécutif, l'agence avait déjà dévoilé les principaux changements par rapport à la liste 2003: la caféine et la pseudoéphédrine, un isomère de l'éphédrine utilisé pour accompagner l'effort ou maigrir, seront à nouveau autorisées, tandis que le modafinil, un psychostimulant, sera désormais interdit.
L'agence assortit cette liste des sanctions encourues: deux ans de suspension à la première infraction, et suspension à vie en cas de récidive.
Des modalités différentes sont cependant prévues pour les "substances spécifiques", qui regroupent notamment des médicaments de confort utilisés quotidiennement et qui sont ainsi "particulièrement propices à la violation non-intentionnelle des règles antidopage en raison de leur grande disponibilité".
Si le sportif peut ainsi faire la preuve qu'il n'avait pas l'intention de se doper, les sanctions iront, pour la première infraction, de la simple réprimande à un an de suspension, puis deux ans de suspension à la deuxième infraction et suspension à vie à la troisième.
Dans ces substances spécifiques, l'AMA regroupe notamment les bêtabloquants, des stimulants comme l'éphédrine, mais aussi l'alcool et tous les dérivés du cannabis.
Cette liste et les sanctions qui l'accompagnent deviennent force de loi pour toutes les fédérations sportives qui ont souscrit au Code mondial antidopage.
Selon l'AMA, 62 organisations sportives ont adopté le Code et vont le mettre en oeuvre d'ici aux jeux Olympiques d'Athènes l'année prochaine.
Pour la première fois depuis sa création en 1999, l'AMA a revu seule la liste des produits et méthodes interdits, un nouveau pouvoir faisant suite à l'adhésion de ses membres, en mars à Copenhague, à son action et à son Code mondial antidopage.