L'AMA ratifie le nouveau code
Amateurs lundi, 19 nov. 2007. 16:32 dimanche, 15 déc. 2024. 06:41
Ottawa, Ontario - L'Agence mondiale antidopage (AMA) a ratifié la nouvelle version du Code mondial antidopage au cours de la dernière fin de semaine, dans le cadre de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport tenu à Madrid, en Espagne. Le Code 2007 représente une intensification de la lutte au dopage et une approche plus mature en regard des leçons apprises depuis l'adoption du Code original, en 2003, par un nombre important de pays et de fédérations internationales de sport. C'est dans ce même esprit que le Code mondial continuera d'évoluer, soit par les commentaires qui seront reçus de la part les différents partenaires qui verront à son implantation.
Au nombre des principaux changements :
· L'éducation sur le sport sans dopage est désormais obligatoire;
· Accent plus grand sur les investigations visant à établir la violation des règles antidopage, et élargissement de la preuve de dopage pour y inclure les témoignages, les preuves ou les données analytiques fiables tirées d'un échantillon;
· Des sanctions plus sévères pour des cas de dopage révélant des circonstances aggravantes;
· Accent plus grand, dans la Liste des interdictions, sur les stéroïdes, les hormones et certains stimulants, et relégation de la majorité des autres substances au rang de « substances spécifiques », lesquelles sont le plus souvent présentes dans les produits médicinaux ou constituent un danger moindre d'abus comme agents de dopage.
« Le gouvernement du Canada s'efforce de protéger la valeur et l'esprit du sport, afin que les athlètes de tous les niveaux puissent se mesurer à leurs pairs dans un contexte de concurrence loyale, a déclaré l'honorable Helena Guergis, Secrétaire d'État (Affaires étrangères et Commerce international) (Sports). Le Canada appuie l'Agence mondiale antidopage depuis sa création. Nous soutenons le rôle de chef de file qu'elle joue en coordonnant la lutte contre le dopage sportif à l'échelle mondiale. »
« Dans l'ensemble, le CCES est satisfait des modifications apportées au Code, a dit Paul Melia, Président et directeur général du CCES, et se réjouit de l'importance plus grande accordée à l'éducation et aux investigations. Avec le perfectionnement de nos systèmes de dépistage dans le monde entier, le moment est venu d'élargir la portée de notre effort. Le but ultime de notre stratégie d'éducation est de fournir aux plus jeunes athlètes des outils qui les amèneront à prendre les bonnes décisions, et de nous attaquer aux racines mêmes du dopage, lesquelles se retrouvent fréquemment au sein même des activités sportives communautaires à travers le pays. »
L'adoption du Code révisé rendra nécessaire la mise à jour du Programme canadien antidopage (PCA) en vue de s'assurer qu'il demeure conforme au Code mondial. C'est pourquoi, tout au long de 2008, le CCES convoquera la communauté sportive canadienne, partie prenante du Code et du PCA, à une vaste consultation en vue de s'assurer que son expertise et son apport sont intégrés au nouveau PCA. Les trois derniers mois de 2008 seront consacrés à la phase d'adoption du PCA durant laquelle tous les organismes nationaux de sport reconnus et financés par le gouvernement fédéral devront ratifier le nouveau PCA avant son entrée en vigueur officielle, le 1er janvier 2009. Des informations détaillées sur les étapes et le calendrier de cette consultation feront prochainement l'objet d'une annonce.
Au nombre des principaux changements :
· L'éducation sur le sport sans dopage est désormais obligatoire;
· Accent plus grand sur les investigations visant à établir la violation des règles antidopage, et élargissement de la preuve de dopage pour y inclure les témoignages, les preuves ou les données analytiques fiables tirées d'un échantillon;
· Des sanctions plus sévères pour des cas de dopage révélant des circonstances aggravantes;
· Accent plus grand, dans la Liste des interdictions, sur les stéroïdes, les hormones et certains stimulants, et relégation de la majorité des autres substances au rang de « substances spécifiques », lesquelles sont le plus souvent présentes dans les produits médicinaux ou constituent un danger moindre d'abus comme agents de dopage.
« Le gouvernement du Canada s'efforce de protéger la valeur et l'esprit du sport, afin que les athlètes de tous les niveaux puissent se mesurer à leurs pairs dans un contexte de concurrence loyale, a déclaré l'honorable Helena Guergis, Secrétaire d'État (Affaires étrangères et Commerce international) (Sports). Le Canada appuie l'Agence mondiale antidopage depuis sa création. Nous soutenons le rôle de chef de file qu'elle joue en coordonnant la lutte contre le dopage sportif à l'échelle mondiale. »
« Dans l'ensemble, le CCES est satisfait des modifications apportées au Code, a dit Paul Melia, Président et directeur général du CCES, et se réjouit de l'importance plus grande accordée à l'éducation et aux investigations. Avec le perfectionnement de nos systèmes de dépistage dans le monde entier, le moment est venu d'élargir la portée de notre effort. Le but ultime de notre stratégie d'éducation est de fournir aux plus jeunes athlètes des outils qui les amèneront à prendre les bonnes décisions, et de nous attaquer aux racines mêmes du dopage, lesquelles se retrouvent fréquemment au sein même des activités sportives communautaires à travers le pays. »
L'adoption du Code révisé rendra nécessaire la mise à jour du Programme canadien antidopage (PCA) en vue de s'assurer qu'il demeure conforme au Code mondial. C'est pourquoi, tout au long de 2008, le CCES convoquera la communauté sportive canadienne, partie prenante du Code et du PCA, à une vaste consultation en vue de s'assurer que son expertise et son apport sont intégrés au nouveau PCA. Les trois derniers mois de 2008 seront consacrés à la phase d'adoption du PCA durant laquelle tous les organismes nationaux de sport reconnus et financés par le gouvernement fédéral devront ratifier le nouveau PCA avant son entrée en vigueur officielle, le 1er janvier 2009. Des informations détaillées sur les étapes et le calendrier de cette consultation feront prochainement l'objet d'une annonce.