LONDRES - La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a blanchi la détentrice du record mondial au marathon Paula Radcliffe de tout soupçon de dopage, vendredi, et a rejeté les allégations selon lesquelles elle n'a pas réagi à la suite de centaines de tests sanguins suspects, déclarant que les accusations manquaient de « preuves scientifiques ou légales ».

Dans une réponse de 38 pages à des allégations publiées dans des médias britanniques et allemands, qui prétendaient que l'IAAF avait ignoré et toléré le dopage dans son sport, l'IAAF prétend plutôt avoir utilisé tous les outils à sa portée pour combattre le dopage et protéger les athlètes propres.

Le document a été publié quelques jours avant que le président de l'IAAF, Sebastian Coe, participe à une audience devant le parlement britannique au sujet des allégations du Sunday Times et de la chaîne allemande ARD.

Déjà dans l'eau chaude à la suite des révélations au sujet du dopage en Russie et des accusations de corruption contre l'ancien président Lamine Diack, l'IAAF prétend devoir mettre les choses au clair au sujet du dopage.

L'IAAF a pointé vers le dossier Radcliffe, rappelant que la triple championne du marathon de Londres avait été accusée publiquement de dopage sur des « bases grossièrement interprétées à partir de données brutes et incomplètes ».

Les résultats élevés des échantillons sanguins de Radcliffe avaient des explications « clairement plausibles » prouvant « entièrement son innocence », a dit l'IAAF.

L'agence britannique antidopage a appuyé les propos de l'IAAF, déclarant aussi qu'il n'y avait pas de dossier à faire contre elle.