L'USOC cacherait-elle une liste d'athlètes positifs?
Amateurs jeudi, 28 avr. 2005. 13:50 dimanche, 15 déc. 2024. 07:31
SAN JOSE (AFP) - L'ancien directeur du programme antidopage du Comité olympique américain (USOC), Wade Exum, a affirmé jeudi que l'USOC cachait une liste de tous les athlètes américains contrôlés positifs entre 1985 et 2000.
Selon le quotidien The San Jose Mercury News, Exum aurait réclamé que ce document, dont la véritable existence est ignorée, soit placé comme pièce à conviction pour prouver que l'USOC a couvert des cas positifs, notamment avant les Olympiques de Sydney (2000).
En avril 2003, Exum avait livré au magazine Sports Illustrated 30 000 pages de documents qui, selon lui, montraient que des athlètes tels Carl Lewis (athlétisme) et Mary Joe Fernandez (tennis) figuraient parmi plus de 100 athlètes testés positifs entre 1988 et 2000 mais autorisés à participer aux compétitions.
Un cabinet d'avocats qui avait alors enquêté sur cette affaire avait conclu dans son rapport, transmis au Comité international olympique (CIO), n'avoir jamais trouvé une telle liste. Le CIO avait indiqué que l'USOC avait agi correctement.
Exum, qui a occupé ce poste de 1991 à 2000, a été débouté à deux reprises, dont la dernière fois le mois dernier, de ses accusations, dont l'une concerne une discrimination raciale de l'USOC à son encontre.
"Cela apparaît comme étant rien d'autre de la part du Dr Exum qu'une tentative de faire ressortir ses deux poursuites avortées", a indiqué au San Jose Mercury News le porte-parole de l'USOC, Darryl Seibel.
"Etant donné l'étude complète faite sur nos données antidopage entre 1985 et 2000, si un tel document existait, il aurait refait surface", a-t-il ajouté.
Le tribunal arbitral du sport (TAS) étudie actuellement le cas du sprinteur américain Jerome Young, contrôlé positif à la nandrolone en 1999 mais qui avait malgré tout participé au relais 4x400 m vainqueur du titre olympique l'année suivante à Sydney.
Cette affaire pourrait coûter la médaille d'or aux Etats-Unis qui avaient autorisé l'athlète, suspendu à vie depuis pour un second contrôle positif, à courir après un appel favorable.
Selon le quotidien The San Jose Mercury News, Exum aurait réclamé que ce document, dont la véritable existence est ignorée, soit placé comme pièce à conviction pour prouver que l'USOC a couvert des cas positifs, notamment avant les Olympiques de Sydney (2000).
En avril 2003, Exum avait livré au magazine Sports Illustrated 30 000 pages de documents qui, selon lui, montraient que des athlètes tels Carl Lewis (athlétisme) et Mary Joe Fernandez (tennis) figuraient parmi plus de 100 athlètes testés positifs entre 1988 et 2000 mais autorisés à participer aux compétitions.
Un cabinet d'avocats qui avait alors enquêté sur cette affaire avait conclu dans son rapport, transmis au Comité international olympique (CIO), n'avoir jamais trouvé une telle liste. Le CIO avait indiqué que l'USOC avait agi correctement.
Exum, qui a occupé ce poste de 1991 à 2000, a été débouté à deux reprises, dont la dernière fois le mois dernier, de ses accusations, dont l'une concerne une discrimination raciale de l'USOC à son encontre.
"Cela apparaît comme étant rien d'autre de la part du Dr Exum qu'une tentative de faire ressortir ses deux poursuites avortées", a indiqué au San Jose Mercury News le porte-parole de l'USOC, Darryl Seibel.
"Etant donné l'étude complète faite sur nos données antidopage entre 1985 et 2000, si un tel document existait, il aurait refait surface", a-t-il ajouté.
Le tribunal arbitral du sport (TAS) étudie actuellement le cas du sprinteur américain Jerome Young, contrôlé positif à la nandrolone en 1999 mais qui avait malgré tout participé au relais 4x400 m vainqueur du titre olympique l'année suivante à Sydney.
Cette affaire pourrait coûter la médaille d'or aux Etats-Unis qui avaient autorisé l'athlète, suspendu à vie depuis pour un second contrôle positif, à courir après un appel favorable.