La défection des boxeurs confirmée
Amateurs lundi, 23 juil. 2007. 16:32 dimanche, 15 déc. 2024. 08:20
LA HAVANE - Fidel Castro a confirmé lundi la défection des deux boxeurs cubains Guillermo Rigondeaux, double champion olympique et ancien champion du monde, et Erislandy Lara, dimanche aux Jeux panaméricains de Rio de Janeiro, dans un article remis à la presse.
"Le dimanche 22 juillet, vers midi, nous avons reçu la triste nouvelle que deux des plus prestigieux athlètes de la boxe, Guillermo Rigondeaux Ortiz et Erislandy Lara Santoya, ne s'étaient pas présentés à la pesée", a écrit le dirigeant cubain.
"Simplement, ils ont été mis KO par un direct au menton, facturé en billets verts", a ajouté le chef de l'Etat, selon qui "la trahison pour de l'argent est l'une des armes de prédilection des Etats-Unis pour détruire la résistance de Cuba."
Dimanche, Rigondeaux devait affronter dans la catégorie des 54 kg à Rio le Mexicain Carlos Cuadras, tandis que Lara devait rencontrer chez les 69 kg le Jamaïcain Ricardo Smith.
Les deux boxeurs cubains ont été déclarés perdants pour ne pas s'être présentés.
Avec 244 victoires en 248 combats, Guillermo Rigondeaux, 26 ans, double champion olympique des 54 kg à Sydney (2000) et à Athènes (2004) et ancien champion du monde en 2001, est considéré actuellement comme le meilleur boxeur amateur dans sa catégorie.
Fidel Castro, ancien sportif, qui a raconté récemment comment il suivait avec passion les Jeux Panaméricains de Rio à la télévision depuis sa chambre d'hôpital, a également confirmé la défection du joueur de handball Rafael Da Costa et de l'entraîneur de gymnastique Lazaro Lamelas Ramirez.
"Il n'existe aucune justification pour solliciter l'asile politique. Si le Brésil n'est pas leur marché définitif, peu leur importe. Il y a des pays riches (...) qui payent beaucoup plus (...) On sait d'avance la destination finale d'athlètes mercenaires dans une société de consommation", a fulminé le leader cubain, qui a titré sa chronique: "Le Brésil, substitut des Etats-Unis?"
"Les autorités brésiliennes ont déclaré que ceux qui désertent devront prouver la nécessité réelle de l'asile (...) Je pense qu'ils ont offensé le Brésil en utilisant les Jeux Panaméricains pour faire leur promotion. De toute façon, nous jugeons utiles les déclarations des autorités" brésiliennes, écrit Fidel Castro, avant d'ajouter: "Nous souhaitons que le Brésil, un pays-frère d'Amérique latine et du Tiers-monde, obtienne l'honneur d'être le siège" des prochains jeux Olympiques.
La défection de Rigondeaux et Lara est un coup dur pour la boxe cubaine, désormais privée de tous ses champions olympiques après celle en décembre de trois autres de ses champions lors d'un entraînement au Venezuela.
Yan Barthelemy, médaille d'or à Athènes en 2004 et ex-champion du monde en 48 kg, Yuriorkis Gamboa, médaille d'or d'Athènes pour les 57 kg et le poids lourd Odlanier Solis, également médaille d'or à Athènes et trois fois champion du monde, ont été "débauchés" par des recruteurs allemands.
"Il existe en Allemagne une mafia qui se consacre à choisir, acheter et promouvoir les boxeurs cubains", accuse Fidel Castro.
A Cuba, "nous luttons pour créer les valeurs morales d'un esprit sain dans un corps sain", écrit encore le président cubain, adversaire acharné du sport professionnel.
"Le dimanche 22 juillet, vers midi, nous avons reçu la triste nouvelle que deux des plus prestigieux athlètes de la boxe, Guillermo Rigondeaux Ortiz et Erislandy Lara Santoya, ne s'étaient pas présentés à la pesée", a écrit le dirigeant cubain.
"Simplement, ils ont été mis KO par un direct au menton, facturé en billets verts", a ajouté le chef de l'Etat, selon qui "la trahison pour de l'argent est l'une des armes de prédilection des Etats-Unis pour détruire la résistance de Cuba."
Dimanche, Rigondeaux devait affronter dans la catégorie des 54 kg à Rio le Mexicain Carlos Cuadras, tandis que Lara devait rencontrer chez les 69 kg le Jamaïcain Ricardo Smith.
Les deux boxeurs cubains ont été déclarés perdants pour ne pas s'être présentés.
Avec 244 victoires en 248 combats, Guillermo Rigondeaux, 26 ans, double champion olympique des 54 kg à Sydney (2000) et à Athènes (2004) et ancien champion du monde en 2001, est considéré actuellement comme le meilleur boxeur amateur dans sa catégorie.
Fidel Castro, ancien sportif, qui a raconté récemment comment il suivait avec passion les Jeux Panaméricains de Rio à la télévision depuis sa chambre d'hôpital, a également confirmé la défection du joueur de handball Rafael Da Costa et de l'entraîneur de gymnastique Lazaro Lamelas Ramirez.
"Il n'existe aucune justification pour solliciter l'asile politique. Si le Brésil n'est pas leur marché définitif, peu leur importe. Il y a des pays riches (...) qui payent beaucoup plus (...) On sait d'avance la destination finale d'athlètes mercenaires dans une société de consommation", a fulminé le leader cubain, qui a titré sa chronique: "Le Brésil, substitut des Etats-Unis?"
"Les autorités brésiliennes ont déclaré que ceux qui désertent devront prouver la nécessité réelle de l'asile (...) Je pense qu'ils ont offensé le Brésil en utilisant les Jeux Panaméricains pour faire leur promotion. De toute façon, nous jugeons utiles les déclarations des autorités" brésiliennes, écrit Fidel Castro, avant d'ajouter: "Nous souhaitons que le Brésil, un pays-frère d'Amérique latine et du Tiers-monde, obtienne l'honneur d'être le siège" des prochains jeux Olympiques.
La défection de Rigondeaux et Lara est un coup dur pour la boxe cubaine, désormais privée de tous ses champions olympiques après celle en décembre de trois autres de ses champions lors d'un entraînement au Venezuela.
Yan Barthelemy, médaille d'or à Athènes en 2004 et ex-champion du monde en 48 kg, Yuriorkis Gamboa, médaille d'or d'Athènes pour les 57 kg et le poids lourd Odlanier Solis, également médaille d'or à Athènes et trois fois champion du monde, ont été "débauchés" par des recruteurs allemands.
"Il existe en Allemagne une mafia qui se consacre à choisir, acheter et promouvoir les boxeurs cubains", accuse Fidel Castro.
A Cuba, "nous luttons pour créer les valeurs morales d'un esprit sain dans un corps sain", écrit encore le président cubain, adversaire acharné du sport professionnel.