La Grèce luttera contre le dopage
Amateurs mardi, 31 août 2004. 11:55 jeudi, 12 déc. 2024. 09:05
ATHENES (AFP) - Le gouvernement grec va passer "à l'action" contre le dopage, avec notamment un "contrôle total" de tous les athlètes grecs, a indiqué mardi son porte-parole, Théodore Roussopoulos, deux jours après la clôture des jeux Olympiques d'Athènes, entachés par trois affaires grecques de dopage.
"Il y aura un contrôle total de tous les athlètes grecs, et pas seulement pour les champions", et "un contrôle plus sévère des gymnases et des clubs" pour lutter "plus efficacement" contre la diffusion de substances interdites, et la commercialisation incontrôlée des compléments alimentaires, a affirmé M. Roussopoulos.
Le gouvernement veut aussi "coopérer avec les fédérations pour des contrôles plus efficaces", a ajouté M. Roussopoulos, qui rendait compte d'un comité ministériel consacré au sport professionnel. Alors que les autorités espèrent un développement de la pratique du sport, après les Jeux, "les jeunes, et leurs parents, doivent voir leur droit à la santé respecté", a-t-il souligné.
M. Roussopoulos a aussi proposé la création d'une commission parlementaire inter-partis sur ce problème, indiquant attendre la réponse de l'opposition.
Il a réaffirmé que le précédent gouvernement socialiste, battu en mars dernier, avait des "responsabilités politiques" dans les affaires de dopage, pour n'avoir pas fait appliquer une loi antidopage datant de 2002.
Les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou s'étaient retirés des Jeux le 18 août, menacés d'exclusion pour leur absence lors d'un contrôle antidopage inopiné six jours avant. L'haltérophile Léonidas Sampanis a, lui, été disqualifié après avoir été testé positif à la testostérone, et a dû rendre sa médaille de bronze.
La justice grecque a ouvert une enquête sur ces affaires, qui ont de l'aveu du gouvernement "nui à l'image" du pays organisateur, et alimentent une polémique politique entre majorité conservatrice et opposition socialiste.
"Il y aura un contrôle total de tous les athlètes grecs, et pas seulement pour les champions", et "un contrôle plus sévère des gymnases et des clubs" pour lutter "plus efficacement" contre la diffusion de substances interdites, et la commercialisation incontrôlée des compléments alimentaires, a affirmé M. Roussopoulos.
Le gouvernement veut aussi "coopérer avec les fédérations pour des contrôles plus efficaces", a ajouté M. Roussopoulos, qui rendait compte d'un comité ministériel consacré au sport professionnel. Alors que les autorités espèrent un développement de la pratique du sport, après les Jeux, "les jeunes, et leurs parents, doivent voir leur droit à la santé respecté", a-t-il souligné.
M. Roussopoulos a aussi proposé la création d'une commission parlementaire inter-partis sur ce problème, indiquant attendre la réponse de l'opposition.
Il a réaffirmé que le précédent gouvernement socialiste, battu en mars dernier, avait des "responsabilités politiques" dans les affaires de dopage, pour n'avoir pas fait appliquer une loi antidopage datant de 2002.
Les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou s'étaient retirés des Jeux le 18 août, menacés d'exclusion pour leur absence lors d'un contrôle antidopage inopiné six jours avant. L'haltérophile Léonidas Sampanis a, lui, été disqualifié après avoir été testé positif à la testostérone, et a dû rendre sa médaille de bronze.
La justice grecque a ouvert une enquête sur ces affaires, qui ont de l'aveu du gouvernement "nui à l'image" du pays organisateur, et alimentent une polémique politique entre majorité conservatrice et opposition socialiste.