ATHENES, (AFP) - Un nouveau projet de loi visant à assainir le monde du soccer et du sport grec sera prêt d'ici la fin de l'année, a indiqué mardi le secrétaire d'Etat chargé des sports, Georges Floridis.

Le texte portera sur tous les domaines touchant au football et au sport en général, a ajouté M. Floridis a l'issue d'une réunion avec le ministre de la Culture Evangélos Vénizélos, chargé des Sports.

Le projet de loi "a pour objectif d'apporter des solutions à cinq questions brûlantes", a indiqué M. Vénizélos.

Le texte doit porter sur la transparence des clubs de football et en général de toutes les institutions sportives, sur la justice sportive, l'arbitrage, la violence dans les stades et le dopage pour lequel "la Grèce appliquera les réglementations internationales", a précisé M. Vénizélos.

"Personne ne pourra dorénavant se poser contre le changement des situations", a ajouté M. Vénézélos.

M. Floridis avait exprimé, samedi, son mécontentement à la suite d'une décision d'un juge chargé des questions sportives, en faveur du président de la Ligue des clubs professionnels de football (EPAE), Victoras Mitropoulos, contesté pour avoir été traduit devant une Chambre de mise en accusation pour détournement de fonds.

Au mois d'octobre, M. Floridis, avait fait voter au Parlement un amendement prévoyant l'exclusion de la direction de la Fédération grecque de football des personnes traduites en justice.

Le texte visait essentiellement M. Mitropoulos, également vice-président de la fédération, qui avait été traduit devant une chambre de mise en accusation pour détournement de fonds, en 1993, quand il dirigeait le club d'Aigaleo (ouest d'Athènes).

La commission consultative juridique du secrétariat aux Sports a transmis le dossier au juge Dimitris Orphanidis, chargé des questions sportives, pour procéder à la destitution de M. Mitropoulos.

Mais M. Orphanidis a estimé vendredi dernier que "tant qu'il n'y a pas de condamnation définitive, toute personne est innocente".

Il s'agit d'un "coup d'Etat" judiciaire, a lancé le lendemain M. Floridis qui avait affirmé il y a deux mois que le monde du football grec était "pourri".