L'équipe canadienne féminine de water-polo s'est inclinée face à la formation hongroise, lundi, au Tournoi de qualification olympique organisé à Imperia, en Italie.

Après avoir vaincu les Cubaines 9-5 dimanche, les Canadiennes ont été défaites 11-5 par les Hongroises, quatrièmes aux Championnats du monde de Melbourne, en mars 2007.

Les Hongroises ont pris les devants 3-1 dès le premier quart. Elles ont conclu la demie en avance 6-2. Les championnes mondiales à deux reprises ont ajouté 2 buts au troisième quart, tout en blanchissant leurs adversaires.

La capitaine de l'équipe canadienne Krystina Alogbo, qui a marqué trois buts dimanche et trois buts lundi, n'a pu taire la nervosité présente au sein de son équipe. « Je pense qu'aujourd'hui (lundi) nous avons laissé la peur dépasser notre désir de gagner. C'est stressant de jouer contre une grosse équipe comme la Hongrie, en plus de voir la qualification olympique si proche. »

Les quatre premières nations à l'issue du tournoi seront qualifiées pour les Jeux olympiques de Beijing. À l'heure actuelle, la Hongrie occupe le deuxième rang du groupe B, derrière l'Espagne, tandis que le Canada occupe le quatrième rang.

« C'était la première fois également que notre équipe, qui est jeune, affrontait une nation d'envergure, a rajouté Alogbo. Mais, quant à moi, c'est mieux que cela arrive maintenant que durant les matchs décisifs du tournoi. »

Les Québécoises Johanne Bégin, Joelle Bekhazi, Tara Campbell, Whynter Lamarre, Sandra Lizé, Katrina Monton, Dominique Perreault, Marina Radu, Christine Robinson et Rosanna Tomiuk font partie de la formation canadienne. Les Albertaines Alison Braden et Emily Csikos ainsi que la Britanno-Colombienne Rachel Riddell complète l'équipe de l'entraîneur montréalais Pat Oaten.

Selon Ahmed El-Awadi, entraîneur adjoint de l'équipe canadienne, les Hongroises ont su tirer parti de chaque erreur du côté canadien. « On a fait beaucoup d'erreurs, a-t-il déclaré à Sportcom. La Hongrie est une nation forte qui a su capitaliser sur chacune de nos erreurs. On en commettait deux à trois à chaque quart, et nos adversaires ont compté des buts à chaque fois. »

« La Hongrie est une équipe très expérimentée. De notre côté, ce n'est pas un problème de communication, mais davantage une question de nervosité. Pour demain (mardi), nous profiterons du match contre la République tchèque (classée provisoirement dernière du groupe B) pour regrouper notre équipe », a-t-il conclu.

Le Tournoi de qualification olympique se poursuit jusqu'au 24 février.