La suspension à Chouki maintenue
Amateurs jeudi, 7 avr. 2005. 15:22 mercredi, 11 déc. 2024. 19:54
LAUSANNE (AP) - Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a confirmé mardi la sanction initiale de deux ans de suspension pour dopage infligée à l'athlète français Fouad Chouki.
Chouki avait été contrôlé positif à l'EPO à l'issue de la finale du 1500m des championnats du monde d'athlétisme de Paris - Saint-Denis 2003, dont il avait pris la 8e place.
"Le TAS a admis l'appel interjeté par la Fédération Internationale d'Athlétisme (IAAF) contre la décision de la Fédération française d'Athlétisme (FFA) sanctionnant l'athlète Fouad Chouki d'une suspension de deux ans dont six mois avec sursis", a annoncé le TAS dans un communiqué.
"L'IAAF avait fait appel au TAS en date du 11 juin 2004 afin de demander qu'une suspension de deux ans, sans sursis, soit imposée à Fouad Chouki, conformément aux règles antidopage de l'IAAF."
Le 26 novembre 2003, la suspension de Chouki, condamné à deux ans en première instance, avait été ramenée à 18 mois fermes et six avec sursis par l'organe disciplinaire d'appel de la FFA.
"Dans sa sentence, la formation du TAS a tout d'abord constaté que le contrôle antidopage subi par Fouad Chouki peu après l'arrivée de la finale du 1500 mètres aux championnats du monde d'athlétisme à Paris en août 2003 avait révélé la présence d'EPO, établissant ainsi l'existence d'un cas de dopage au sens des règles de l'IAAF", a poursuivi le TAS dans son communiqué.
Depuis son contrôle positif, l'ancien recordman de France du 1500 a toujours nié s'être dopé et a affirmé avoir été victime d'un complot.
"Les arbitres du TAS ont ensuite cherché à déterminer quelle était la personne responsable de ce cas de dopage et sont arrivés à la conclusion que cette personne ne pouvait être que Fouad Chouki lui-même", a cependant estimé le TAS. "En particulier, les arbitres ont rejeté l'argumentation de l'athlète qui invoquait une conspiration contre lui et alléguait plus précisément qu'une personne mal intentionnée lui avait injecté de l'EPO après sa course des Championnats du monde, juste avant son contrôle antidopage (...) Après avoir examiné toutes les preuves soumises par les parties, les arbitres ont estimé qu'il n'existait pas la moindre preuve dans le dossier permettant de valider la thèse d'un complot contre Fouad Chouki."
La suspension de Chouki prend effet à compter du 19 septembre 2003, a précisé le TAS, soit à la date de la première décision.
Chouki avait été contrôlé positif à l'EPO à l'issue de la finale du 1500m des championnats du monde d'athlétisme de Paris - Saint-Denis 2003, dont il avait pris la 8e place.
"Le TAS a admis l'appel interjeté par la Fédération Internationale d'Athlétisme (IAAF) contre la décision de la Fédération française d'Athlétisme (FFA) sanctionnant l'athlète Fouad Chouki d'une suspension de deux ans dont six mois avec sursis", a annoncé le TAS dans un communiqué.
"L'IAAF avait fait appel au TAS en date du 11 juin 2004 afin de demander qu'une suspension de deux ans, sans sursis, soit imposée à Fouad Chouki, conformément aux règles antidopage de l'IAAF."
Le 26 novembre 2003, la suspension de Chouki, condamné à deux ans en première instance, avait été ramenée à 18 mois fermes et six avec sursis par l'organe disciplinaire d'appel de la FFA.
"Dans sa sentence, la formation du TAS a tout d'abord constaté que le contrôle antidopage subi par Fouad Chouki peu après l'arrivée de la finale du 1500 mètres aux championnats du monde d'athlétisme à Paris en août 2003 avait révélé la présence d'EPO, établissant ainsi l'existence d'un cas de dopage au sens des règles de l'IAAF", a poursuivi le TAS dans son communiqué.
Depuis son contrôle positif, l'ancien recordman de France du 1500 a toujours nié s'être dopé et a affirmé avoir été victime d'un complot.
"Les arbitres du TAS ont ensuite cherché à déterminer quelle était la personne responsable de ce cas de dopage et sont arrivés à la conclusion que cette personne ne pouvait être que Fouad Chouki lui-même", a cependant estimé le TAS. "En particulier, les arbitres ont rejeté l'argumentation de l'athlète qui invoquait une conspiration contre lui et alléguait plus précisément qu'une personne mal intentionnée lui avait injecté de l'EPO après sa course des Championnats du monde, juste avant son contrôle antidopage (...) Après avoir examiné toutes les preuves soumises par les parties, les arbitres ont estimé qu'il n'existait pas la moindre preuve dans le dossier permettant de valider la thèse d'un complot contre Fouad Chouki."
La suspension de Chouki prend effet à compter du 19 septembre 2003, a précisé le TAS, soit à la date de la première décision.