MONTRÉAL - Audrey Lacroix a fêté ses 24 ans, samedi, en terminant au quatrième rang du 100 m papillon de la Coupe du monde de natation en petit bassin présentée à Berlin, en Allemagne, alors que Chanelle Charron-Watson a fini sixième au 200 m libre.

Lacroix a réussi un temps de 58,29 secondes, 16 centièmes derrière la médaillée de bronze, la Slovaque Martina Moravcova (58,13). La Néerlandaise Inge Dekker (56,88) a enlevé l'or, alors que la Sud-Africaine Mandy Loots (57,79) a dû se contenter de l'argent.

"C'était une bonne course, mais j'ai fait quelques petites erreurs, a avoué la Québécoise. Je pense que la médaille de bronze était accessible. Je suis tout de même contente de mon temps."

Rappelons que l'athlète de Pont-Rouge a pris la sixième place du 100 m papillon de la Coupe du monde de Stockholm en 58,63 mardi.

"J'ai respiré à mon dernier coup de bras avant le mur, a-t-elle expliqué à propos de ses petites erreurs. Ça m'a fait perdre quelques centièmes, peut-être même un dixième."

Lacroix a aussi connu des difficultés avec ses virages. "Ce matin, de mes trois virages, deux ont été très très laborieux et le troisième était loin d'être parfait. Ce soir, un seul était plutôt manqué et les deux autres étaient quand même mieux que ce matin. J'ai au moins réussi à améliorer ça."

En matinée, la membre du club CAMO avait réalisé le troisième meilleur temps (58,89) des préliminaires.

La protégée de l'entraîneur Claude St-Jean a également pris part au 200 m libre, où elle s'est classée neuvième dans les préliminaires en 1 minute et 59,40 secondes.

"C'est beaucoup moins rapide que ce que j'ai fait à Stockholm, mais je n'ai pas nagé la même course. Dans les derniers jours, je n'ai pas vraiment fait de style libre", a précisé Lacroix, qui avait terminé au septième rang de la finale suédoise en 1:58,35.

Dimanche, la nageuse originaire de Vanier se concentra sur le 200 m papillon, une épreuve où elle a flirté avec le record mondial à Stockholm.

"Je vais essayer de ne pas y penser parce qu'il y a assez de gens qui y pensent pour moi ici", a indiqué la principale intéressée en riant.

Une belle expérience

Charron-Watson a pour sa part obtenu la huitième et dernière place donnant accès à la finale dans les préliminaires du 200 m libre, un petit centième devant Lacroix. En finale, elle a fini sixième (1:59,06).

La Française Laure Manaudou (1:53,48) a été la plus rapide en finale. Elle a respectivement devancé la Suédoise Josefin Lillhage (1:54,22) et l'Italienne Frederica Pellegrini (1:55,29).

"J'étais vraiment contente de nager avec les grandes. Les deux meilleures au monde étaient en finale. Ç'a été une super belle expérience de pouvoir courser contre elles, même si elles étaient un peu en avant pendant la course", a souligné l'athlète de Gatineau dans un grand éclat de rire.

"C'est super de faire partie du spectacle, pas de le regarder de l'extérieur. Je hais ça faire la touriste, alors c'était bien pour ça", a poursuivi la nageuse de 23 ans, par ailleurs très satisfaite parce qu'elle n'est "pas un fille très rapide en petit bassin".

"Les virages, ce n'est pas ce qui m'avantage, a-t-elle expliqué. Je suis tout de même près de mon meilleur temps (1:58,7), alors je suis très satisfaite de ma performance. Stratégiquement, j'ai des choses à améliorer, mais techniquement j'ai très bien nagé."

Dimanche, Charron-Watson participera aux épreuves de 400 m libre et de 400 m quatre nages.