"Lafontaine est un bon choix"
Amateurs mardi, 22 mars 2005. 18:37 jeudi, 12 déc. 2024. 03:03
VANCOUVER (PC) - Natation Canada a fait un excellent choix en embauchant Pierre Lafontaine à titre de président et chef de la direction de l'organisme, fait valoir celui qui a été congédié à la suite des piètres résultats de l'équipe canadienne aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes. Mais Dave Johnson prévient que son successeur aura de grands défis à relever dès le début de son mandat.
"Il n'y avait pas de meilleur candidat, a déclaré Johnson, mardi. Je crois qu'il est comme toute personne qui entre dans de nouvelles fonctions. Il va profiter d'une lune de miel qui va durer six mois. Il devra alors prendre des décisions difficiles. Son défi sera de maintenir le cap.
"Selon ce que je comprends, il a obtenu carte blanche pour diriger l'organisme. Je crois qu'il pourra faire quelque chose de bien si on l'appuie dans son entreprise."
Johnson, qui a été entraîneur de l'équipe nationale pendant 12 ans, a été une des premières victimes du fiasco d'Athènes où le Canada n'a remporté aucune médaille en natation. C'était la première fois qu'aucun nageur canadien ne montait sur le podium olympique depuis les Jeux d'été de 1952.
Lafontaine, qui a dirigé le programme de natation de l'Institut des sports d'Australie ces deux dernières années, va occuper le fauteuil qui était inoccupé depuis bientôt deux ans.
Lafontaine entend exiger des comptes des athlètes et des entraîneurs. Il veut également instaurer un meilleur climat de travail à l'intérieur de Natation Canada.
"J'ai dû affronter les mêmes défis", a noté Johnson, qui travaille bénévolement auprès de Swim Alberta. "Il pourra dire mission accomplie s'il parvient à régler la moitié des problèmes."
Lafontaine est favorable à l'embauche d'un entraîneur pour l'équipe nationale. Il s'oppose au concept de collégialité dans la direction de l'équipe. Il entend également revoir le système actuel des centres nationaux de natation.
Ces décisions vont marquer son mandat, dit Johnson.
"Dès son arrivée, il doit s'assurer que les gens sachent ce qui se passe, a-t-il ajouté.
"Ils vont s'attendre à des décisions qui vont modeler le paysage. Alors que l'on a l'habitude de tergiverser, le reste du monde va de l'avant", rappelle-t-il.
Johnson assure qu'il ne pense plus à son congédiement.
"J'ai tourné la page", dit-il.
"Je souhaite la meilleure des chances à Pierre. J'espère qu'il va réussir. Pour ma part, je vais demeurer dans le milieu de la natation et, de préférence, au Canada."
"Il n'y avait pas de meilleur candidat, a déclaré Johnson, mardi. Je crois qu'il est comme toute personne qui entre dans de nouvelles fonctions. Il va profiter d'une lune de miel qui va durer six mois. Il devra alors prendre des décisions difficiles. Son défi sera de maintenir le cap.
"Selon ce que je comprends, il a obtenu carte blanche pour diriger l'organisme. Je crois qu'il pourra faire quelque chose de bien si on l'appuie dans son entreprise."
Johnson, qui a été entraîneur de l'équipe nationale pendant 12 ans, a été une des premières victimes du fiasco d'Athènes où le Canada n'a remporté aucune médaille en natation. C'était la première fois qu'aucun nageur canadien ne montait sur le podium olympique depuis les Jeux d'été de 1952.
Lafontaine, qui a dirigé le programme de natation de l'Institut des sports d'Australie ces deux dernières années, va occuper le fauteuil qui était inoccupé depuis bientôt deux ans.
Lafontaine entend exiger des comptes des athlètes et des entraîneurs. Il veut également instaurer un meilleur climat de travail à l'intérieur de Natation Canada.
"J'ai dû affronter les mêmes défis", a noté Johnson, qui travaille bénévolement auprès de Swim Alberta. "Il pourra dire mission accomplie s'il parvient à régler la moitié des problèmes."
Lafontaine est favorable à l'embauche d'un entraîneur pour l'équipe nationale. Il s'oppose au concept de collégialité dans la direction de l'équipe. Il entend également revoir le système actuel des centres nationaux de natation.
Ces décisions vont marquer son mandat, dit Johnson.
"Dès son arrivée, il doit s'assurer que les gens sachent ce qui se passe, a-t-il ajouté.
"Ils vont s'attendre à des décisions qui vont modeler le paysage. Alors que l'on a l'habitude de tergiverser, le reste du monde va de l'avant", rappelle-t-il.
Johnson assure qu'il ne pense plus à son congédiement.
"J'ai tourné la page", dit-il.
"Je souhaite la meilleure des chances à Pierre. J'espère qu'il va réussir. Pour ma part, je vais demeurer dans le milieu de la natation et, de préférence, au Canada."