Lagat poursuit l'IAAF en justice
Amateurs mardi, 13 sept. 2005. 16:44 dimanche, 15 déc. 2024. 10:51
COLOGNE (AFP) - L'athlète américain d'origine kényane Bernard Lagat va poursuivre en justice la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) à Cologne (ouest) pour avoir été accusé à tort de dopage, selon la chaîne allemande privée NTV.
Vice-champion olympique du 1500 m l'été dernier pour le Kenya, son pays natal, Lagat veut réclamer 500.000 euros de dommages-intérêts à partir du 2 novembre pour avoir été injustement soupçonné de dopage en 2003.
Agé de 30 ans, l'athlète, naturalisé américain en mars 2005, n'avait pas pu participer aux Championnats du monde d'athlétisme à Paris ni à d'autres événements sportifs internationaux en 2003 en raison de ces soupçons.
Dans le cadre d'un contrôle en août 2003, le laboratoire de dépistage du dopage de Cologne avait révélé la présence d'érythropoïétine (EPO) dans le sang du sportif. Un deuxième contrôle n'avait pas confirmé la présence de traces d'EPO.
Un médecin de la Fédération kényane d'athlétisme avait rendu publics les soupçons de dopage à l'issue du premier contrôle sans attendre le deuxième test.
"Nous avons sévèrement critiqué cela à l'époque", a déclaré Nick Davies, porte-parole de l'IAAF, sans faire d'autres commentaires sur cette affaire.
Vice-champion olympique du 1500 m l'été dernier pour le Kenya, son pays natal, Lagat veut réclamer 500.000 euros de dommages-intérêts à partir du 2 novembre pour avoir été injustement soupçonné de dopage en 2003.
Agé de 30 ans, l'athlète, naturalisé américain en mars 2005, n'avait pas pu participer aux Championnats du monde d'athlétisme à Paris ni à d'autres événements sportifs internationaux en 2003 en raison de ces soupçons.
Dans le cadre d'un contrôle en août 2003, le laboratoire de dépistage du dopage de Cologne avait révélé la présence d'érythropoïétine (EPO) dans le sang du sportif. Un deuxième contrôle n'avait pas confirmé la présence de traces d'EPO.
Un médecin de la Fédération kényane d'athlétisme avait rendu publics les soupçons de dopage à l'issue du premier contrôle sans attendre le deuxième test.
"Nous avons sévèrement critiqué cela à l'époque", a déclaré Nick Davies, porte-parole de l'IAAF, sans faire d'autres commentaires sur cette affaire.