Le Canada qualifié grâce à Sergerie
Amateurs lundi, 10 déc. 2007. 13:51 samedi, 14 déc. 2024. 03:41
La taekwondoïste québécoise Karine Sergerie a obtenu une place pour le Canada aux Jeux de Pékin dans la catégorie des moins de 67 kg après avoir fini deuxième, samedi, à la Qualification olympique panaméricaine disputée à Cali, en Colombie.
L'athlète de Sainte-Catherine a été défaite en finale par une adversaire de l'Argentine. Elle a confirmé la qualification du pays grâce à sa victoire en demi-finale contre une Portoricaine. L'enjeu était de terminer parmi les trois premières.
« Je suis surtout soulagée, a avoué Sergerie en entrevue à Sportcom. Ce n'est pas encore terminé puisque je devrai me qualifier lors de la sélection canadienne, mais c'est un soulagement de savoir que nous avons enfin officiellement un accès aux Jeux olympiques. »
La championne du monde chez les moins de 63 kg n'a jamais été inquiétée dans son combat demi-finale, mais a eu une baisse d'énergie pour son combat ultime. « Je ne me sentais pas vraiment bien samedi. Toute la journée, j'ai été stressée. Je ne me sentais pas aussi alerte qu'à l'habitude. Je ne voulais pas trop faire mon dernier combat puisque ce n'était nécessaire, mais mon entraîneur m'a encouragée à le faire pour que, si cette même situation arrive aux Jeux olympiques, je sois préparée. »
« Je suis vraiment contente car l'objectif était de qualifier la division et j'ai réussi, le reste importait moins. Le processus de qualification olympique a été très éprouvant et c'est maintenant un gros poids de moins sur les épaules d'avoir obtenu la sélection internationale », a-t-elle conclu.
Moins de chance pour Addison
Le Montréalais Jocelyn Addison, qui évoluait chez les moins de 58 kg, a pour sa part été battu dans le combat pour la médaille de bronze par le Dominicain Gabriel Mercedes et n'a donc pas réussi à obtenir une place pour sa catégorie en prévision des Jeux.
« Ça fait vraiment mal au coeur, a souligné Sergerie. Il se battait vraiment bien, mais il a perdu son deuxième combat en demi-finale. Ce n'était pas pour autant une cause perdue, parce qu'il pouvait encore récolter la médaille de bronze, mais il a malheureusement perdu contre le Dominicain. »
En avance 2-1, Addison a reçu des pénalités qui lui ont fait perdre des points et finalement le combat. « Une défaite crève-coeur, a ajouté sa compatriote. Perdre de cette façon, lorsque c'est ta dernière chance de qualifier ton pays pour les Jeux, c'est vraiment dommage. »
Pour obtenir son billet pour Pékin, Sergerie devra maintenant sortir victorieuse de la sélection canadienne présentée dans le cadre des Épreuves d'Équipe olympiques qui auront lieu à Regina, en Saskatchewan, le 9 février prochain. La compétition à étapes décidera qui affrontera Sergerie en finale. Si la Québécoise gagne le combat à sa première tentative, elle prendra la direction de la Chine. Si elle échoue, elle aura droit à un combat de deuxième chance.
Sébastien Michaud est pour le moment le seul Québécois à avoir son laissez-passer pour Pékin. L'athlète de Québec, tout comme la Britanno-Colombienne Yvette Gonda, avait obtenu son passeport olympique en finissant sur le podium à la Sélection mondiale de Manchester en septembre dernier.
L'athlète de Sainte-Catherine a été défaite en finale par une adversaire de l'Argentine. Elle a confirmé la qualification du pays grâce à sa victoire en demi-finale contre une Portoricaine. L'enjeu était de terminer parmi les trois premières.
« Je suis surtout soulagée, a avoué Sergerie en entrevue à Sportcom. Ce n'est pas encore terminé puisque je devrai me qualifier lors de la sélection canadienne, mais c'est un soulagement de savoir que nous avons enfin officiellement un accès aux Jeux olympiques. »
La championne du monde chez les moins de 63 kg n'a jamais été inquiétée dans son combat demi-finale, mais a eu une baisse d'énergie pour son combat ultime. « Je ne me sentais pas vraiment bien samedi. Toute la journée, j'ai été stressée. Je ne me sentais pas aussi alerte qu'à l'habitude. Je ne voulais pas trop faire mon dernier combat puisque ce n'était nécessaire, mais mon entraîneur m'a encouragée à le faire pour que, si cette même situation arrive aux Jeux olympiques, je sois préparée. »
« Je suis vraiment contente car l'objectif était de qualifier la division et j'ai réussi, le reste importait moins. Le processus de qualification olympique a été très éprouvant et c'est maintenant un gros poids de moins sur les épaules d'avoir obtenu la sélection internationale », a-t-elle conclu.
Moins de chance pour Addison
Le Montréalais Jocelyn Addison, qui évoluait chez les moins de 58 kg, a pour sa part été battu dans le combat pour la médaille de bronze par le Dominicain Gabriel Mercedes et n'a donc pas réussi à obtenir une place pour sa catégorie en prévision des Jeux.
« Ça fait vraiment mal au coeur, a souligné Sergerie. Il se battait vraiment bien, mais il a perdu son deuxième combat en demi-finale. Ce n'était pas pour autant une cause perdue, parce qu'il pouvait encore récolter la médaille de bronze, mais il a malheureusement perdu contre le Dominicain. »
En avance 2-1, Addison a reçu des pénalités qui lui ont fait perdre des points et finalement le combat. « Une défaite crève-coeur, a ajouté sa compatriote. Perdre de cette façon, lorsque c'est ta dernière chance de qualifier ton pays pour les Jeux, c'est vraiment dommage. »
Pour obtenir son billet pour Pékin, Sergerie devra maintenant sortir victorieuse de la sélection canadienne présentée dans le cadre des Épreuves d'Équipe olympiques qui auront lieu à Regina, en Saskatchewan, le 9 février prochain. La compétition à étapes décidera qui affrontera Sergerie en finale. Si la Québécoise gagne le combat à sa première tentative, elle prendra la direction de la Chine. Si elle échoue, elle aura droit à un combat de deuxième chance.
Sébastien Michaud est pour le moment le seul Québécois à avoir son laissez-passer pour Pékin. L'athlète de Québec, tout comme la Britanno-Colombienne Yvette Gonda, avait obtenu son passeport olympique en finissant sur le podium à la Sélection mondiale de Manchester en septembre dernier.
