COPENHAGUE - Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, affirme que son organisme ne cautionne pas nécessairement les politiques ou les systèmes juridiques des pays qu'il choisit pour accueillir les Jeux.

Dans un exposé livré dans le cadre d'un congrès sur les sports au Danemark, Bach a réitéré sa position selon laquelle le CIO doit rester « politiquement neutre » mais aussi envisager les implications politiques dans le choix des villes hôtes.

Il a affirmé que le « choix d'une ville hôte ne signifie pas que le CIO est nécessairement d'accord avec la politique et/ou le système juridique du pays hôte ».

Le CIO a été critiqué par des groupes de droits de la personne pour avoir accordé les Jeux olympiques à la Chine et à la Russie. Plus tard cette année, le CIO devra trancher entre Pékin et la ville kazakhe d'Almaty pour organiser les jeux d'hiver de 2022.

Bach a également déclaré que le choix d'une ville « ne signifie pas également que nous sommes d'accord avec la peine de mort ou la discrimination ».