OTTAWAÂ -- Le comité organisateur des Jeux olympiques de Vancouver a demandé à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) d'obtenir les résultat



OTTAWA -- Le comité organisateur des Jeux olympiques de Vancouver a demandé à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) d'obtenir les résultats des fouilles réalisées sur les athlètes et entraîneurs qui entrent au Canada.

Selon ce que La Presse a appris, l'objectif de cette démarche est de dissuader les athlètes étrangers qui seraient tentés d'utiliser des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage au cours de la compétition de 2010.

Toutefois, l'ASFC et la GRC hésitent à se plier à cette demande, craignant que cela puisse contrevenir aux lois canadiennes visant à protéger les renseignements personnels.

Actuellement, les douaniers peuvent saisir des stupéfiants à la frontière, mais ne peuvent confisquer certaines substances interdites par le Comité international Olympique (CIO) qui permettent à un athlète d'améliorer ses performances.

Dans une note destinée au ministre de la Sécurité publique Peter Van Loan, le président de l'ASFC, Stephen Rigby, soutient que La loi impose des limites au partage de renseignements personnels.

En ce qui a trait à la GRC, la Loi sur la protection des renseignements personnels l'empêche de divulguer des renseignements qui pourraient nuire à la vie privée d'un individu qui n'a aucun dossier criminel.