Huit mois après les Jeux olympiques de Vancouver, c'est le début d'une nouvelle saison pour les patineurs de vitesse sur courte piste.

Ce début de saison est marqué par deux Coupes du monde présentées en sol québécois dès vendredi à Montréal et la semaine prochaine à Québec.

La gloire olympique s'étant quelque peu dissipée, c'est le retour au travail pour l'équipe canadienne de courte piste. Quoi de mieux que d'amorcer un nouveau cycle olympique devant les siens.

«C'est super bon pour les amateurs qui ont regardé nos compétitions aux Olympiques», raconte Charles Hamelin, le doublé médaillé d'or à Vancouver. «Ils ont la chance de venir nous voir patiner et c'est deux mondes différents de nous suivre à télévision ou nous voir en personne.»

Si Marianne St-Gelais retiendra l'attention chez les filles, il ne faudrait pas oublier Marie-Ève Drolet qui a effectué un retour après une absence de six ans. Elle aimerait bien monter sur un podium en Coupe du Monde pour la première fois depuis 2001.

«C'est certain que j'aimerais ça surtout à Montréal. En tant qu'athlète, on vise toujours les podiums même si ça ajoute un peu de pression de déclarer cela dans les médias», confirme Drolet.

La médaillée de bronze aux Jeux de Salt Lake City en 2002 a déjà un impact auprès de ses jeunes coéquipières.

«C'est drôle parce que j'étais la plus jeune de l'équipe avant et maintenant je suis la plus vieille. Je pense que j'aime aider les autres filles et on a beaucoup de plaisir ensemble. Parfois, on pourrait croire qu'il y aurait du bitchage dans un groupe de filles, mais ce n'est pas le cas du tout», dévoile la sympathique athlète.

«On est chanceux d'avoir une fille comme elle dans le groupe. Ça permet d'équilibrer notre équipe parce que nous avons un peu de folie avec les jeunes… Ça permet de contre-balancer et c'est bien», admet avec humour Sébastien Cros, l'entraîneur de l'équipe féminine.

Encore une fois, les hommes devraient récolter le plus grand nombre de médailles et pourquoi pas un balayage au 500 mètres en l'absence des Coréens.

«Oui, c'est possible! On ne misera pas d'argent là-dessus, mais je pense que nous avons toujours offert de bonnes performances au 500 mètres», affirme François-Louis Tremblay, le plus grand médaillé olympique canadien avec cinq médailles à égalité avec Marc Gagnon.

Les compétitions s'amorcent vendredi et l'admission est gratuite pour tous.

D'après un reportage de Luc Bellemare