Le deuxième échantillon des urines de l'Américaine Kelli White, championne du monde des 100 et 200 mètres en août dernier à Saint-Denis, a confirmé la présence d'un stimulant.

Des traces de Modafinil, un médicament apparenté aux stimulants interdits et qui sert traditionnellement à soigner les narcolepsies, avaient été découvertes dans l'échantillon A de l'urine de l'athlète durant le Mondial au Stade de France. L'échantillon B, récemment expertisé, a confirmé les résultats du premier, a déclaré jeudi Nick Davies, le porte-parole de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).

Les dirigeants de l'athlétisme américain vont devoir désormais décider s'il s'agit d'une affaire de dopage, comme le considère l'IAAF. L'agence antidopage américaine devrait être saisie du cas.

Kelli White pourrait perdre ses médailles d'or des 100 et 200 mètres. La Française Muriel Hurtis, quatrième du 200 mètres, serait l'une des bénéficiaires. Elle obtiendrait alors le bronze.

L'analyse de l'échantillon B du hurdler américain Chris Philipps, cinquième du 110 mètres haires aux Mondiaux de Saint-Denis, a elle aussi confirmé la présence de Modafinil dans ses urines.

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