Le Kénya s'inquiète du départ de ses athlètes
Amateurs mercredi, 13 avr. 2005. 12:31 jeudi, 12 déc. 2024. 15:00
NAIROBI (AFP) - Des responsables de la Fédération kényane d'athlétisme se sont inquiétés, mercredi, du nombre croissant d'athlètes renonçant à leur nationalité kényane afin de rejoindre des pays plus riches, le jour où Bernard Lagat, vice-champion olympique du 1500 m à Athènes, annonçait qu'il était devenu citoyen américain.
Le ministre kényan des Sports, Ochilo Ayacko, avait proposé mardi que les anciens athlètes kényans soient "arrêtés et expulsés" si on les trouvait en train de s'entraîner dans leur pays d'origine.
"Une fois que vous avez décidé de changer de nationalité, vous n'avez rien à faire ici et il n'y a pas de raison que vous utilisiez nos installations", avait expliqué M. Ayacko au début d'une réunion de la Confédération africaine d'athlétisme.
Sans aller jusque là, un haut responsable de la Fédération kényane, sous couvert d'anonymat, a confié qu'il s'agissait d'une "situation délicate", car "beaucoup d'athlètes étrangers viennent s'entraîner au Kenya chaque année".
"La question, c'est de savoir comment nous traitons ces athlètes par rapport au fait qu'ils ont renoncé à leur nationalité kényane, a-t-il ajouté. Nous devons nous montrer prudents, car sinon le monde entier nous jugera sévèrement".
Selon ce responsable, une grande majorité des 12 membres du conseil d'administration de la Fédération kényane partage son opinion et souhaite évoquer au plus vite le problème avec M. Ayacko.
Le ministre leur a en effet demandé de lui communiquer, d'ici la semaine prochaine, les noms des athlètes kényans ayant changé récemment de nationalité, afin de prendre les mesures nécessaires à leur encontre s'ils viennent s'entraîner au Kenya.
Lagat n'est pas le premier Kényan à choisir de courir pour un autre pays. L'un des exemples les plus célèbres est celui de Stephen Cherono, devenu Saif Saaeed Shaheen après sa naturalisation qatarienne en août 2003, quelques jours avant sa victoire sur 3000 m steeple aux Mondiaux de Paris. Il est également recordman du monde sur la distance (7 min 53 sec 63/100).
Le ministre kényan des Sports, Ochilo Ayacko, avait proposé mardi que les anciens athlètes kényans soient "arrêtés et expulsés" si on les trouvait en train de s'entraîner dans leur pays d'origine.
"Une fois que vous avez décidé de changer de nationalité, vous n'avez rien à faire ici et il n'y a pas de raison que vous utilisiez nos installations", avait expliqué M. Ayacko au début d'une réunion de la Confédération africaine d'athlétisme.
Sans aller jusque là, un haut responsable de la Fédération kényane, sous couvert d'anonymat, a confié qu'il s'agissait d'une "situation délicate", car "beaucoup d'athlètes étrangers viennent s'entraîner au Kenya chaque année".
"La question, c'est de savoir comment nous traitons ces athlètes par rapport au fait qu'ils ont renoncé à leur nationalité kényane, a-t-il ajouté. Nous devons nous montrer prudents, car sinon le monde entier nous jugera sévèrement".
Selon ce responsable, une grande majorité des 12 membres du conseil d'administration de la Fédération kényane partage son opinion et souhaite évoquer au plus vite le problème avec M. Ayacko.
Le ministre leur a en effet demandé de lui communiquer, d'ici la semaine prochaine, les noms des athlètes kényans ayant changé récemment de nationalité, afin de prendre les mesures nécessaires à leur encontre s'ils viennent s'entraîner au Kenya.
Lagat n'est pas le premier Kényan à choisir de courir pour un autre pays. L'un des exemples les plus célèbres est celui de Stephen Cherono, devenu Saif Saaeed Shaheen après sa naturalisation qatarienne en août 2003, quelques jours avant sa victoire sur 3000 m steeple aux Mondiaux de Paris. Il est également recordman du monde sur la distance (7 min 53 sec 63/100).