Le procès de Graham est débuté
Amateurs mardi, 20 mai 2008. 00:02 vendredi, 13 déc. 2024. 18:43
SAN FRANCISCO - Le procès de l'entraîneur Trevor Graham, accusé de parjure et soupçonné de distribution de produits dopants, s'est ouvert lundi à San Francisco avec la sélection du jury.
L'ancien technicien, qui s'occupait d'athlètes déjà condamnés dans des affaires liées au dopage, comme Marion Jones ou Tim Montgomery, plaide non coupable aux accusations de mensonge à des agents fédéraux, dans le cadre d'enquêtes sur des filiales du dopage.
Graham, qui a contribué à lancer le scandale lié au laboratoire Balco en fournissant aux autorités antidopage américaines une seringue contenant un produit dopant jusqu'alors indétectable, risque 15 ans de prison et 750.000 dollars (480.000 euros) d'amende.
L'accusation produira contre lui le témoignage d'Angel Heredia, distributeur mexicain de stéroïdes. Graham a toujours nié avoir dirigé ses athlètes vers Heredia pour se fournir.
Heredia, pour sa part, avait déclaré le mois dernier au New York Times qu'il avait distribué des produits dopants à plus de vingt athlètes de haut niveau et de premier plan. Parmi eux, a-t-il assuré, figurent des médaillés olympiques, dont le sprinteur Maurice Greene, double médaillé d'or olympique, qui n'a jamais été contrôlé positif et dément ces accusations.
L'exemple Jones
Seront aussi appelés à la barre Antonio Pettigrew, médaillé d'or en relais 4x400 m en 2000 à Sydney, et Michelle Collins, qui pour sa part a reconnu s'être dopée et a été suspendue 4 ans.
Graham a notamment entraîné Justin Gatlin, le champion olympique du 100 m suspendu 4 ans pour dopage et qui aurait collaboré depuis avec la justice pour compromettre son mentor.
Juste avant le début du procès, Graham a promis de "mettre dans l'embarras les Etats-Unis".
"Le problème, avec mon procès, c'est qu'il a lieu alors que les jeux Olympiques arrivent. Il va recevoir une importante publicité et mettre en avant de nombreuses personnes qui ont fait certaines choses dans la discrétion", avait-il déclaré au Washington Post le mois dernier.
"Tout va maintenant être dévoilé sur la place publique. Cela va mettre dans l'embarras les Etats-Unis, ainsi que les athlètes" dont il sera question, a-t-il menacé.
En janvier, l'ex-sprinteuse Marion Jones avait été condamnée par la justice américaine à six mois de prison ferme et à deux ans de mise à l'épreuve pour avoir menti aux enquêteurs fédéraux. Elle avait nié s'être dopée avant de passer aux aveux en octobre.
L'ancien technicien, qui s'occupait d'athlètes déjà condamnés dans des affaires liées au dopage, comme Marion Jones ou Tim Montgomery, plaide non coupable aux accusations de mensonge à des agents fédéraux, dans le cadre d'enquêtes sur des filiales du dopage.
Graham, qui a contribué à lancer le scandale lié au laboratoire Balco en fournissant aux autorités antidopage américaines une seringue contenant un produit dopant jusqu'alors indétectable, risque 15 ans de prison et 750.000 dollars (480.000 euros) d'amende.
L'accusation produira contre lui le témoignage d'Angel Heredia, distributeur mexicain de stéroïdes. Graham a toujours nié avoir dirigé ses athlètes vers Heredia pour se fournir.
Heredia, pour sa part, avait déclaré le mois dernier au New York Times qu'il avait distribué des produits dopants à plus de vingt athlètes de haut niveau et de premier plan. Parmi eux, a-t-il assuré, figurent des médaillés olympiques, dont le sprinteur Maurice Greene, double médaillé d'or olympique, qui n'a jamais été contrôlé positif et dément ces accusations.
L'exemple Jones
Seront aussi appelés à la barre Antonio Pettigrew, médaillé d'or en relais 4x400 m en 2000 à Sydney, et Michelle Collins, qui pour sa part a reconnu s'être dopée et a été suspendue 4 ans.
Graham a notamment entraîné Justin Gatlin, le champion olympique du 100 m suspendu 4 ans pour dopage et qui aurait collaboré depuis avec la justice pour compromettre son mentor.
Juste avant le début du procès, Graham a promis de "mettre dans l'embarras les Etats-Unis".
"Le problème, avec mon procès, c'est qu'il a lieu alors que les jeux Olympiques arrivent. Il va recevoir une importante publicité et mettre en avant de nombreuses personnes qui ont fait certaines choses dans la discrétion", avait-il déclaré au Washington Post le mois dernier.
"Tout va maintenant être dévoilé sur la place publique. Cela va mettre dans l'embarras les Etats-Unis, ainsi que les athlètes" dont il sera question, a-t-il menacé.
En janvier, l'ex-sprinteuse Marion Jones avait été condamnée par la justice américaine à six mois de prison ferme et à deux ans de mise à l'épreuve pour avoir menti aux enquêteurs fédéraux. Elle avait nié s'être dopée avant de passer aux aveux en octobre.