TORONTOÂ - Quand Alexandre Bilodeau a terminé sa descente victorieuse aux bosses en ski acrobatique, son sourire montrait plus que sa seule joie de monter sur le podium.

Ce qui a sauté aux yeux de



TORONTO - Quand Alexandre Bilodeau a terminé sa descente victorieuse aux bosses en ski acrobatique, son sourire montrait plus que sa seule joie de monter sur le podium.

Ce qui a sauté aux yeux de bien des Canadiens, c'est également le blanc brillant de son protège-dents. Les experts n'auraient pu penser à un meilleur coup publicitaire pour insister sur l'importance de protéger ses dents, sa bouche et ses mâchoires des blessures en pratiquant un sport avec d'importants impacts.

C'est certainement l'avis de l'Association dentaire canadienne (ADC), qui prévoit une augmentation du port du protège-dents chez les enfants et les adolescents s'inspirant des athlètes olympiques de ski, surf des neiges et patinage.

"Je pense que c'est destiné à tout le monde qui est impliqué dans un sport pouvant causer des blessures au visage", a noté le président de l'ADC, Don Friedlander.

Ce qui est important pour les jeunes, c'est de les habituer à les porter, et qu'ils comprennent que, vous savez-quoi; leurs héros les portent, c'est "cool" d'en porter un, c'est intelligent d'en porter un", a-t-il fait valoir.

Les protège-dents, qui se portent typiquement sur les dents d'en haut, peuvent prévenir contre les blessures encourues sur les pistes, sur le ring ou à l'aréna, par exemple.

Le président de l'Association canadienne de ski acrobatique, Peter Judge, se rappelle que l'organisme a commencé à exiger des ses athlètes d'élite qu'ils portent un protège-dents environ un décennie plus tôt.

"D'abord et avant tout, nous recommandons fortement l'utilisation de protège-dents à tous les niveaux, y compris chez les plus jeunes. Parce qu'ils sont moins expérimentés, il y a une plus grande probabilité qu'ils se blessent", a-t-il noté.

Le protège-dents, porté par les athlètes olympiques pratiquant tant le ski que le surf des neiges, en passant pas le skeleton et le patinage de vitesse, sont faits d'un type de plastique destiné à absorber et à dissiper la force au moment où les mâchoires supérieures et inférieures se cognent l'une sur l'autre.

Plusieurs sont également d'avis que les appareils permettent d'éviter les commotions cérébrales. Mais selon le neurochirurgien de Toronto, Charles Tator, il n'y a cependant pas de preuve scientifique à cet effet.