GENEVE (AFP) - Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté vendredi la demande du coureur cycliste français Franck Bouyer qui voulait obtenir le droit d'utiliser du Modafinil, un médicament contre la narcolepsie, sans être sanctionné.

Bouyer, qui n'a plus couru depuis mai dernier, est atteint de la maladie de Gélineau (provoquant notamment des endormissements soudains).

L'Union cycliste internationale (UCI) puis l'AMA (Agence mondiale antidopage) n'ayant pas octroyé au coureur de la formation Bouygues Telecom l'autorisation thérapeutique (AUT) d'utiliser ce médicament, celui-ci avait fait appel devant le TAS, avec le soutien de plusieurs médecins.

Le Tribunal a estimé que Bouyer "n'avait pas réussi à démontrer que l'utilisation du Modafinil n'améliorerait pas sa performance, alors qu'il avait la charge d'en apporter la preuve".

Le coureur, précise le TAS dans un communiqué, aura cependant "la possibilité de déposer une nouvelle demande d'AUT auprès de l'UCI afin de faire valoir d'éventuels nouveaux moyens de preuve".

Sa maladie est traitée par un médicament contenant du Modafinil, une substance interdite par le règlement antidopage. En cas de contrôle, le coureur serait donc déclaré positif.