Les sauteuses à ski qui luttent présentement afin de pouvoir participer aux Olympiques de 2010 espèrent voir leur audience d'appel être traitée rapidement afin d'avoir suffisamment de temps pour



Les sauteuses à ski qui luttent présentement afin de pouvoir participer aux Olympiques de 2010 espèrent voir leur audience d'appel être traitée rapidement afin d'avoir suffisamment de temps pour se préparer à leur addition l'hiver prochain.

Ross Clark, un des avocats du groupe de femmes, rencontrera vendredi des représentants du COVAN afin d'amasser plus d'informations pour déterminer combien de temps sera nécessaire pour préparer leur audience.

Si le COVAN décide de déposer un appel incident, les procédures judiciaires devront revenir sur tous les éléments de preuves qui ont été présentés lors de leur première audience. Cependant, si le COVAN décide de ne pas s'y opposer, l'argumentation pourrait être courte et ne durer qu'une demi-journée.

« Nous avons une séance provisoire en cour d'une demi-journée prévue pour le 29 septembre », a expliqué Deborah Folka, représentante des athlètes et de Clark.

« Si le COVAN ne dépose pas un appel incident, nous pourrons officialisé la date de l'audience », a ajouté Folka. Si ce scénario se concrétise, une décision pourrait être rendue dès le début du mois d'octobre.

Malgré le fait qu'une des femmes ait abandonné la bataille, les 14 autres ont apposé leurs noms à leur demande formelle d'appel auprès de la cour de la Colombie-Britannique. Elles espèrent maintenant qu'elles seront entendues plus rapidement afin de permettre au COVAN, si leur appel porte fruit, de modifier l'horaire des compétitions des Jeux pour y inclure le saut à ski féminin.

« Finaliser le tout pour ajouter une autre épreuve serait rapide », mentionne Brent Morrice, président de Ski jumping Canada. « Les officiels et les volontaires nécessaires sont déjà en place. Il ne serait donc pas impossible d'organiser le tout dans une période de 60 à 90 jours. »

Rappelons qu'en avril les quinze femmes ont poursuivi en justice le COVAN puisque seuls les hommes pourront participer aux compétitions de saut à ski. Le mois dernier, la juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, Lauri Ann Fenlon, a déclaré que ces femmes étaient victimes de discrimination et c'est pour cette raison qu'elles étaient exclues des Olympiques.

Par contre, elle a ajouté que le Comité International Olympique, qui a pris la décision de les exclure, n'avait pas à se soumettre à la Charte canadienne des droits et libertés. Le CIO rejette toute accusation de discrimination et demeure ouvert à l'idée d'inclure cette discipline aux Jeux de 2014.