Les accusations de Jones contre l'USADA sans fondement selon l'AMA
Amateurs jeudi, 17 juin 2004. 14:18 dimanche, 15 déc. 2024. 14:05
MONTREAL (AFP) - Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Dick Pound, a estimé jeudi que les accusations de l'athlète américaine Marion Jones sur les pratiques secrètes de l'Agence antidopage américaine (USADA) étaient sans fondement.
La quintuple médaillée olympique des JO de Sydney en 2000, dont le nom a été cité dans l'affaire BALCO, a clamé mercredi son innocence, réclamé que l'enquête de l'USADA soit rendue publique, et laissé entendre qu'elle se tournerait même vers le Sénat américain.
"Selon les règles, toutes les procédures jusqu'à la décision finale restent confidentielles, pour protéger l'identité et peut-être la réputation des athlètes appliquées. C'est Mme Jones qui a décidé d'aller devant le grand public avec ses accusations non fondées contre l'USADA", a déclaré le patron de l'AMA, dans une conférence de presse téléphonique.
"Si elle veut un processus en public, je suis certain que l'USADA va accepter cela", a ajouté M. Pound. Mais selon lui, "c'est à l'USADA de décider si oui ou non et quand, ce n'est pas l'athlète qui peut pousser comme cela".
"Je ne pense pas que le processus doive être court-circuité. Je pense que c'est une agence indépendante dont le seul intérêt est d'aider le sport à être propre", a-t-il insisté.
L'avocat canadien a fait par ailleurs part de ses craintes que cette affaire, si elle n'était pas réglée d'ici le début des jeux Olympiques d'Athènes en août, vienne occulter tout l'événement.
Le nom de la sprinteuse, qui n'a jamais été contrôlée positive durant sa carrière, a été cité dans l'affaire BALCO, du nom d'un laboratoire de San Francisco créateur de la tétrahydrogestrinone (THG), un stéroïde anabolisant de synthèse, et qui fait l'objet d'une enquête pour trafic présumé de produits dopants.
La quintuple médaillée olympique des JO de Sydney en 2000, dont le nom a été cité dans l'affaire BALCO, a clamé mercredi son innocence, réclamé que l'enquête de l'USADA soit rendue publique, et laissé entendre qu'elle se tournerait même vers le Sénat américain.
"Selon les règles, toutes les procédures jusqu'à la décision finale restent confidentielles, pour protéger l'identité et peut-être la réputation des athlètes appliquées. C'est Mme Jones qui a décidé d'aller devant le grand public avec ses accusations non fondées contre l'USADA", a déclaré le patron de l'AMA, dans une conférence de presse téléphonique.
"Si elle veut un processus en public, je suis certain que l'USADA va accepter cela", a ajouté M. Pound. Mais selon lui, "c'est à l'USADA de décider si oui ou non et quand, ce n'est pas l'athlète qui peut pousser comme cela".
"Je ne pense pas que le processus doive être court-circuité. Je pense que c'est une agence indépendante dont le seul intérêt est d'aider le sport à être propre", a-t-il insisté.
L'avocat canadien a fait par ailleurs part de ses craintes que cette affaire, si elle n'était pas réglée d'ici le début des jeux Olympiques d'Athènes en août, vienne occulter tout l'événement.
Le nom de la sprinteuse, qui n'a jamais été contrôlée positive durant sa carrière, a été cité dans l'affaire BALCO, du nom d'un laboratoire de San Francisco créateur de la tétrahydrogestrinone (THG), un stéroïde anabolisant de synthèse, et qui fait l'objet d'une enquête pour trafic présumé de produits dopants.