Les Beaumont-Courteau visent haut
Amateurs mercredi, 26 août 2009. 16:07 jeudi, 12 déc. 2024. 08:43
CHARLOTTETOWN - Le saut à la perche, ça coule dans les veines chez les Beaumont-Courteau, qui comptent deux représentants dans cette discipline aux Jeux du Canada, Arianne et Maxime.
Surprenant que ces deux athlètes aient choisi cette discipline qui sort des sentiers battus? Pas vraiment. Le paternel, Ambroise Courteau, pratique la discipline depuis de nombreuses années. Il participe d'ailleurs toujours à des compétitions internationales chez les maîtres. C'est lui qui entraîne les deux athlètes, au club Montréal-International.
Arianne, 19 ans, et Maxime, 22 ans, ont également reçu un bon bagage génétique de la part de leur mère, Louise Beaumont, membre de l'équipe olympique canadienne de handball aux Jeux de Montréal, en 1976.
"Disons qu'on est 'tombés dedans' assez tôt, a indiqué Maxime. Personnellement, ça fait 12 ans que je saute."
Sa soeur se souvient également avoir goûté très tôt à la perche.
"La première fois que j'ai sauté, je devais avoir cinq ans. Mon père avait installé un butoir au chalet et il m'avait fait une perche avec un petit arbre. Mais de façon compétitive, j'ai commencé quand j'avais neuf ans. Je devais être la seule au Québec! Je faisais toujours face à des compétitrices plus âgées."
Cette compétition lui aura permis de progresser rapidement. Elle détient actuellement la marque canadienne en salle chez les juniors, soit 4,17 m . Mercredi, elle a remporté les Jeux du Canada avec une performance de 4,00 m - nouvelle marque des Jeux -, devant sa coéquipière Gabriella Duclos-Lasnier et la Saskatchewanaise Leah Vause. Celles-ci ont toutes deux récolté l'argent avec des sauts de 3,90 m.
Un oeil sur les Jeux de Londres
Celle qui a terminé en deuxième place des Jeux du Commonwealth jeunesse et troisième aux Panaméricains juniors aspire à participer aux Jeux de Londres, en 2012.
"J'y pense de plus en plus sérieusement, a affirmé Arianne Beaumont-Courteau. A chaque année, j'améliore ma marque personnelle. Alors je vais redoubler d'ardeur et tenter de me qualifier pour 2012. Mais sinon, ce sera en 2016, il ne sera pas trop tard."
Pour ce faire, elle devra possiblement mettre en veilleuse ses études. Elle complétera son diplôme d'études collégiales en sciences de la nature au Collège Ahuntsic à la session d'automne. Elle aurait voulu se diriger en médecine - comme son frère, qui en est à sa troisième année à l'université McGill - mais les quelque 15 heures d'entraînement et plus par semaine qu'elle devrait alors consacrer à la perche seront trop exigeantes.
"Il faut que je pense à un plan B. Je vois souvent mon frère arriver très fatigué aux sessions d'entraînement, quand il a le temps d'y venir. Alors comme je veux vraiment passer à un niveau supérieur, je pense que je devrai me trouver un champ d'études moins exigeant, quitte à retourner en médecine plus tard."
Maxime, qui disputera l'épreuve masculine vendredi, a quant à lui décidé de se consacrer davantage à ses études.
"Je continue car j'adore le saut à la perche, mais mes études me demandent trop de temps pour que je puisse espérer progresser. Juste pour être ici, il a fallu que je m'y prenne près de six mois d'avance pour être libéré et je ne sais même pas si je pourrai consacrer 10 heures par semaine à l'entraînement au cours des prochains mois.
"Nous avons un horaire très strict et le département n'est pas très compréhensif, a-t-il ajouté. Mais c'est normal. J'en suis rendu à une période de ma formation où je suis évalué de façon constante."
Athlète accomplie, Arianne a aussi pris le quatrième rang au 100 m haies des Jeux du Canada. Elle avait également obtenu sa qualification pour l'heptathlon, mais elle a décidé de ne pas y prendre part pour ne pas avoir à s'entraîner pour huit disciplines différentes.
"Je vais continuer de courir les haies, a-t-elle précisé. J'aime ça et c'est complémentaire à la perche. Je m'amuse beaucoup à courir les haies."
Surprenant que ces deux athlètes aient choisi cette discipline qui sort des sentiers battus? Pas vraiment. Le paternel, Ambroise Courteau, pratique la discipline depuis de nombreuses années. Il participe d'ailleurs toujours à des compétitions internationales chez les maîtres. C'est lui qui entraîne les deux athlètes, au club Montréal-International.
Arianne, 19 ans, et Maxime, 22 ans, ont également reçu un bon bagage génétique de la part de leur mère, Louise Beaumont, membre de l'équipe olympique canadienne de handball aux Jeux de Montréal, en 1976.
"Disons qu'on est 'tombés dedans' assez tôt, a indiqué Maxime. Personnellement, ça fait 12 ans que je saute."
Sa soeur se souvient également avoir goûté très tôt à la perche.
"La première fois que j'ai sauté, je devais avoir cinq ans. Mon père avait installé un butoir au chalet et il m'avait fait une perche avec un petit arbre. Mais de façon compétitive, j'ai commencé quand j'avais neuf ans. Je devais être la seule au Québec! Je faisais toujours face à des compétitrices plus âgées."
Cette compétition lui aura permis de progresser rapidement. Elle détient actuellement la marque canadienne en salle chez les juniors, soit 4,17 m . Mercredi, elle a remporté les Jeux du Canada avec une performance de 4,00 m - nouvelle marque des Jeux -, devant sa coéquipière Gabriella Duclos-Lasnier et la Saskatchewanaise Leah Vause. Celles-ci ont toutes deux récolté l'argent avec des sauts de 3,90 m.
Un oeil sur les Jeux de Londres
Celle qui a terminé en deuxième place des Jeux du Commonwealth jeunesse et troisième aux Panaméricains juniors aspire à participer aux Jeux de Londres, en 2012.
"J'y pense de plus en plus sérieusement, a affirmé Arianne Beaumont-Courteau. A chaque année, j'améliore ma marque personnelle. Alors je vais redoubler d'ardeur et tenter de me qualifier pour 2012. Mais sinon, ce sera en 2016, il ne sera pas trop tard."
Pour ce faire, elle devra possiblement mettre en veilleuse ses études. Elle complétera son diplôme d'études collégiales en sciences de la nature au Collège Ahuntsic à la session d'automne. Elle aurait voulu se diriger en médecine - comme son frère, qui en est à sa troisième année à l'université McGill - mais les quelque 15 heures d'entraînement et plus par semaine qu'elle devrait alors consacrer à la perche seront trop exigeantes.
"Il faut que je pense à un plan B. Je vois souvent mon frère arriver très fatigué aux sessions d'entraînement, quand il a le temps d'y venir. Alors comme je veux vraiment passer à un niveau supérieur, je pense que je devrai me trouver un champ d'études moins exigeant, quitte à retourner en médecine plus tard."
Maxime, qui disputera l'épreuve masculine vendredi, a quant à lui décidé de se consacrer davantage à ses études.
"Je continue car j'adore le saut à la perche, mais mes études me demandent trop de temps pour que je puisse espérer progresser. Juste pour être ici, il a fallu que je m'y prenne près de six mois d'avance pour être libéré et je ne sais même pas si je pourrai consacrer 10 heures par semaine à l'entraînement au cours des prochains mois.
"Nous avons un horaire très strict et le département n'est pas très compréhensif, a-t-il ajouté. Mais c'est normal. J'en suis rendu à une période de ma formation où je suis évalué de façon constante."
Athlète accomplie, Arianne a aussi pris le quatrième rang au 100 m haies des Jeux du Canada. Elle avait également obtenu sa qualification pour l'heptathlon, mais elle a décidé de ne pas y prendre part pour ne pas avoir à s'entraîner pour huit disciplines différentes.
"Je vais continuer de courir les haies, a-t-elle précisé. J'aime ça et c'est complémentaire à la perche. Je m'amuse beaucoup à courir les haies."