Les Canadiennes retrouvent la détermination
Amateurs mercredi, 21 mai 2008. 18:27 vendredi, 13 déc. 2024. 19:31
MONTREAL - Après avoir vécu beaucoup d'instabilité au cours des derniers mois, les membres de l'équipe canadienne de nage synchronisée ont retrouvé leur sérénité et elles sont déterminées à montrer que le Canada est de retour à l'avant-scène de la discipline aux prochains Jeux olympiques de Pékin.
"Nous avons prouvé lors du tournoi de qualification olympique disputé à Pékin à la mi-avril qu'il faut de nouveau compter sur le Canada en nage synchronisée", a lancé fièrement l'entraîneure en chef Denise Sauvé, mardi midi, lors de l'annonce de la composition de l'équipe.
Et aux dires de plusieurs, Sauvé et les personnes dont elle s'est entourée par la seconder ne sont pas étrangères à ce regain de confiance.
Quand Sauvé a hérité du poste d'entraîneure en chef en janvier, le moral était au plus bas au sein de l'équipe. Susan Kemper, nommée à la tête de l'équipe à peine quatre mois plus tôt, venait de démissionner. Ajoutons à cet épisode l'électrochoc que Synchro Canada avait pratiqué au retour de l'équipe des Jeux panaméricains en ne renouvelant pas les contrats des entraîneurs, dont celui de Sauvé, on comprend que les nageuses ont souffert d'insécurité.
"Cela a effectivement été difficile à vivre, a reconnu la Montréalaise Marie-Pierre Gagné, capitaine de l'équipe. Heureusement, il n'y a pas eu de changement parmi le groupe des neuf nageuses. Et Denise est restée à nos côtés."
"Il était important de recréer rapidement un environnement qui permettrait à nos nageuses de se reconcentrer sur la tâche à accomplir et Denise a su relever ce défi", a reconnu Diane Oligny, chef de la direction technique à Synchro Canada.
Pour y parvenir, Sauvé s'est entourée de personnes qui ont grandement contribué aux succès passés de la nage synchronisée au pays. Elle a ainsi fait appel à sa soeur Julie Sauvé, entraîneure de Sylvie Fréchette et des soeurs Penny et Vicky Vilagos, et à Kasia Kulezsa. L'expertise de Fréchette a également été mise à contribution et elle agit comme mentor de l'équipe.
"Nous étions sceptiques au début, a précisé Gagné. Nos précédents entraîneurs aussi nous avaient dit combien nous étions bonnes. Mais elles ont travaillé très fort avec nous et elles ont réussi à nous convaincre."
Bouchées doubles
Incapable de se qualifier pour Pékin lors des Jeux panaméricains l'été dernier, les Canadiennes ont décroché leur billet olympique en terminant au troisième rang du tournoi de qualification le mois dernier. Avec le recul, Denise Sauvé estime que ce fut un mal pour un bien de ne pas parvenir à devancer les Américaines à Rio de Janeiro.
"Nous avons dû mettre les bouchées doubles en janvier parce que nous avions pris du retard dans notre préparation, a-t-elle constaté. En l'espace de quatre mois, l'équipe a énormément progressé.
"Le tournoi de qualification nous a ainsi offert l'occasion de tester les installations olympiques et nos nouveaux programmes en compétition."
Et les Canadiennes ont laissé une bonne impression, surtout avec le programme libre qui s'inspire de l'astrologie chinoise.
"Dans la chorégraphie, nous voyons défiler les 12 animaux de l'astrologie chinoise. Tout le monde est en mesure de s'identifier dans notre programme. De toutes les équipes présentes, nous étions la seule à faire un lien avec la Chine et c'est un concept qui a plu au public."
Bien entendu pour espérer monter sur le podium à Pékin, l'équipe canadienne aura fort à faire. Classée sixième au monde, elle est devancée par la Russie, l'Espagne, le Japon, la Chine et les Etats-Unis.
Outre Gagné, l'équipe canadienne est complétée des Québécoises Marie-Pier Boudreau-Gagnon, Jessika Dubuc, Eve Lamoureux, Tracy Little, Elise Marcotte, de l'Albertaine Jennifer Song, de Dominika Kopcik, de Colombie-Britannique, et de l'Ontarienne Isabelle Rampling. Boudreau-Gagnon et Rampling participeront également à l'épreuve en duo.
"Nous avons prouvé lors du tournoi de qualification olympique disputé à Pékin à la mi-avril qu'il faut de nouveau compter sur le Canada en nage synchronisée", a lancé fièrement l'entraîneure en chef Denise Sauvé, mardi midi, lors de l'annonce de la composition de l'équipe.
Et aux dires de plusieurs, Sauvé et les personnes dont elle s'est entourée par la seconder ne sont pas étrangères à ce regain de confiance.
Quand Sauvé a hérité du poste d'entraîneure en chef en janvier, le moral était au plus bas au sein de l'équipe. Susan Kemper, nommée à la tête de l'équipe à peine quatre mois plus tôt, venait de démissionner. Ajoutons à cet épisode l'électrochoc que Synchro Canada avait pratiqué au retour de l'équipe des Jeux panaméricains en ne renouvelant pas les contrats des entraîneurs, dont celui de Sauvé, on comprend que les nageuses ont souffert d'insécurité.
"Cela a effectivement été difficile à vivre, a reconnu la Montréalaise Marie-Pierre Gagné, capitaine de l'équipe. Heureusement, il n'y a pas eu de changement parmi le groupe des neuf nageuses. Et Denise est restée à nos côtés."
"Il était important de recréer rapidement un environnement qui permettrait à nos nageuses de se reconcentrer sur la tâche à accomplir et Denise a su relever ce défi", a reconnu Diane Oligny, chef de la direction technique à Synchro Canada.
Pour y parvenir, Sauvé s'est entourée de personnes qui ont grandement contribué aux succès passés de la nage synchronisée au pays. Elle a ainsi fait appel à sa soeur Julie Sauvé, entraîneure de Sylvie Fréchette et des soeurs Penny et Vicky Vilagos, et à Kasia Kulezsa. L'expertise de Fréchette a également été mise à contribution et elle agit comme mentor de l'équipe.
"Nous étions sceptiques au début, a précisé Gagné. Nos précédents entraîneurs aussi nous avaient dit combien nous étions bonnes. Mais elles ont travaillé très fort avec nous et elles ont réussi à nous convaincre."
Bouchées doubles
Incapable de se qualifier pour Pékin lors des Jeux panaméricains l'été dernier, les Canadiennes ont décroché leur billet olympique en terminant au troisième rang du tournoi de qualification le mois dernier. Avec le recul, Denise Sauvé estime que ce fut un mal pour un bien de ne pas parvenir à devancer les Américaines à Rio de Janeiro.
"Nous avons dû mettre les bouchées doubles en janvier parce que nous avions pris du retard dans notre préparation, a-t-elle constaté. En l'espace de quatre mois, l'équipe a énormément progressé.
"Le tournoi de qualification nous a ainsi offert l'occasion de tester les installations olympiques et nos nouveaux programmes en compétition."
Et les Canadiennes ont laissé une bonne impression, surtout avec le programme libre qui s'inspire de l'astrologie chinoise.
"Dans la chorégraphie, nous voyons défiler les 12 animaux de l'astrologie chinoise. Tout le monde est en mesure de s'identifier dans notre programme. De toutes les équipes présentes, nous étions la seule à faire un lien avec la Chine et c'est un concept qui a plu au public."
Bien entendu pour espérer monter sur le podium à Pékin, l'équipe canadienne aura fort à faire. Classée sixième au monde, elle est devancée par la Russie, l'Espagne, le Japon, la Chine et les Etats-Unis.
Outre Gagné, l'équipe canadienne est complétée des Québécoises Marie-Pier Boudreau-Gagnon, Jessika Dubuc, Eve Lamoureux, Tracy Little, Elise Marcotte, de l'Albertaine Jennifer Song, de Dominika Kopcik, de Colombie-Britannique, et de l'Ontarienne Isabelle Rampling. Boudreau-Gagnon et Rampling participeront également à l'épreuve en duo.