Montréal – La Québécoise Audrey Vaillancourt et ses coéquipières de l’équipe canadienne ont pris le 10e rang, vendredi, au relais féminin de 4x6 kilomètres des Championnats du monde de biathlon de Kontiolahti, en Finlande. Les Canadiennes ont accusé un retard de 3 minutes 39,5 secondes sur les gagnantes, les Allemandes.

La France (à 1 min 00,3 s) et l’Italie (1 min 06,1s) ont respectivement fini en deuxième et troisième places.

Vaillancourt, qui a fait équipe avec la Britanno-Colombienne Megan Heinicke, l’Albertaine Rosanna Crawford et Julia Ransom (Colombie-Britannique), était rayonnante après la course, elle qui a été la sixième plus rapide des troisièmes relayeuses.

« C’est une super bonne journée et je suis contente! Je me sentais bien, mes skis étaient rapides et j’ai retrouvé ma confiance au tir. Ça fait du bien et c’est une belle façon de finir la saison », a déclaré celle qui n’a utilisé que deux balles supplémentaires (les deux au tir couché) pour abaisser ses dix cibles.

Provisoirement 14e après le premier relais d’Heinicke, Crawford a effectué une belle remontée jusqu’au 11e rang lorsqu’elle a passé le témoin à la Québécoise qui a pu dépasser une compétitrice. Ransom s’est alors élancée en dixième place, un rang qu’elle a su conserver jusqu’à la fin, même si elle a eu besoin de 4 balles supplémentaires pour atteindre toutes ses cibles.

« Je ne sentais pas de pression, je voulais aller m’amuser et apprécier la dernière course de ma saison. Aussi, nous avons enfin vu le soleil et il ne ventait pas, alors cela a aussi fait du bien », a analysé l’athlète de Lévis qui croit avoir franchi une étape importante vendredi.

« J’étais relaxe du côté de la pression, sauf que j’avais hâte (de prendre le départ). Pendant la course, j’ai apprécié le moment, j’étais en confiance et j’étais capable de m’accrocher aux autres. »

Cette prestation termine un séjour aux mondiaux qui n’a pas toujours été étincelant.

« Toute la semaine, je me sentais bien en ski, sauf que c’est au tir où j’ai eu de la difficulté. Au moins, ça se finit sur une bonne note. »

La biathlète sera de retour au Québec afin de terminer sa session en traduction à l’Université du Québec à Trois-Rivières avant de s’accorder une pause sportive d’un mois.