Les Canadiens surprennent les Roumains
Amateurs mardi, 20 mars 2007. 13:15 samedi, 14 déc. 2024. 02:37
(Sportcom) - L'équipe canadienne masculine de water-polo a surpris la formation roumaine aux Championnats du monde de la FINA mardi, l'emportant 9-8 au Melbourne Sports and Aquatic Centre, en Australie, dans une rencontre de la ronde préliminaire du groupe D.
Les représentants du Canada ont ainsi pris une douce revanche sur leurs vis-à-vis, qui les avaient écrasés 10-2 devant leurs partisans dans le cadre des derniers mondiaux à Montréal, en juillet 2005.
« Ç'a été un match très serré, du début à la fin, a mentionné le centre-avant partant Nathaniel Miller. Mais nous étions entrés dans le match en nous disant que, si nous jouions bien, nous étions capables de causer une surprise, et nous l'avons fait. »
Miller, de Pointe-Claire, a d'ailleurs joué un rôle primordial dans la victoire des siens, réussissant le but victorieux avec un peu plus de deux minutes à faire au match.
Le gardien de but saskatchewannais Robin Randall s'est par la suite chargé du reste, stoppant notamment trois lancers dans les 40 dernières secondes de la rencontre.
Les Roumains avaient pourtant pris les devants 2-1 au premier quart. Mais les Canadiens ont répliqué avec trois buts consécutifs au deuxième engagement, avant de voir leurs adversaires égaler la marque. Ces derniers ont ensuite été incapables de conserver des avances de 5-4 et 8-7 dans la deuxième demie.
Kevin Graham, trois réussites, Aaron Feltham, deux, Kevin Mitchell ainsi que Jean Sayegh, de Québec, ont également marqué pour les vainqueurs.
« Nous n'étions pas supposés gagner », a poursuivi Miller, qui a fait bouger les cordages à deux reprises. « La Roumanie a fini cinquième aux Championnats du monde de Montréal. C'est l'une des meilleures équipes au monde... Mais nous savions que nous avions suffisamment de talent pour gagner ce match-là. C'est une surprise parce que, dans l'histoire du water-polo, les Canadiens n'ont pas fait grand-chose. »
La formation nationale s'est en fait fixé un objectif plutôt réaliste. « Notre but est de nous classer parmi les 12 premiers, a souligné le Québécois. Avant le tournoi, nous voulions surtout gagner contre la Nouvelle-Zélande dans notre poule et aussi connaître un bon match contre la Roumanie. »
Les joueurs de l'entraîneur Dragan Jovanovic ont ainsi poursuivi leur bon travail des derniers mois. « Nous avons connu un très bon tournoi préparatif avant de venir à Melbourne. Nous nous sommes prouvé que nous étions capables de jouer contre de bonnes équipes », a dit Miller.
Ce dernier a vanté les mérites de Jovanovic. « Notre entraîneur a gagné une médaille aux Championnats du monde de 1998 (Australie). C'est un ancien joueur de l'équipe serbe, qui est l'une des meilleures. C'est un gars qui sait ce que ça prend pour être parmi les meilleurs. »
Son arrivée à la tête du programme national masculin, en mai 2004, a changé plusieurs choses, selon le Montréalais. « Côté technique et tactique, il nous manquait toujours un petit quelque chose. Dragan nous a vraiment appris à jouer un bon style de water-polo. »
Les Roumains ont ainsi affronté une formation beaucoup mieux préparée qu'en 2005. Ils ont peut-être même un peu paniqué lorsque les Canadiens ont pris l'avance 4-2.
« Vers la fin de la deuxième période et au début de la troisième, les Roumains ont commencé à jouer un peu plus physiquement, une fois qu'il était clair que nous jouions avec eux. Quand le petit frère commence à frapper à la porte, le plus vieux n'est pas content, a d'ailleurs imagé Miller. Mais nous avons été capables de ne pas perdre la tête, de ne pas embarquer dans ce style de jeu. »
Encore plus encourageant, le vétéran de 27 ans croit que les Canadiens peuvent jouer beaucoup mieux. « Aujourd'hui (mardi), ça n'a pas été notre meilleur match. Nous avons été très mauvais en avantage et en désavantage numérique. Nous avons aussi manqué trois buts faciles. Il y a place à amélioration. »
Les Montréalais Andrew Robinson et Jonathan Ruse font également partie de l'équipe.
La formation nationale se mesurera à celle de la Hongrie, championne olympique, jeudi.
Les représentants du Canada ont ainsi pris une douce revanche sur leurs vis-à-vis, qui les avaient écrasés 10-2 devant leurs partisans dans le cadre des derniers mondiaux à Montréal, en juillet 2005.
« Ç'a été un match très serré, du début à la fin, a mentionné le centre-avant partant Nathaniel Miller. Mais nous étions entrés dans le match en nous disant que, si nous jouions bien, nous étions capables de causer une surprise, et nous l'avons fait. »
Miller, de Pointe-Claire, a d'ailleurs joué un rôle primordial dans la victoire des siens, réussissant le but victorieux avec un peu plus de deux minutes à faire au match.
Le gardien de but saskatchewannais Robin Randall s'est par la suite chargé du reste, stoppant notamment trois lancers dans les 40 dernières secondes de la rencontre.
Les Roumains avaient pourtant pris les devants 2-1 au premier quart. Mais les Canadiens ont répliqué avec trois buts consécutifs au deuxième engagement, avant de voir leurs adversaires égaler la marque. Ces derniers ont ensuite été incapables de conserver des avances de 5-4 et 8-7 dans la deuxième demie.
Kevin Graham, trois réussites, Aaron Feltham, deux, Kevin Mitchell ainsi que Jean Sayegh, de Québec, ont également marqué pour les vainqueurs.
« Nous n'étions pas supposés gagner », a poursuivi Miller, qui a fait bouger les cordages à deux reprises. « La Roumanie a fini cinquième aux Championnats du monde de Montréal. C'est l'une des meilleures équipes au monde... Mais nous savions que nous avions suffisamment de talent pour gagner ce match-là. C'est une surprise parce que, dans l'histoire du water-polo, les Canadiens n'ont pas fait grand-chose. »
La formation nationale s'est en fait fixé un objectif plutôt réaliste. « Notre but est de nous classer parmi les 12 premiers, a souligné le Québécois. Avant le tournoi, nous voulions surtout gagner contre la Nouvelle-Zélande dans notre poule et aussi connaître un bon match contre la Roumanie. »
Les joueurs de l'entraîneur Dragan Jovanovic ont ainsi poursuivi leur bon travail des derniers mois. « Nous avons connu un très bon tournoi préparatif avant de venir à Melbourne. Nous nous sommes prouvé que nous étions capables de jouer contre de bonnes équipes », a dit Miller.
Ce dernier a vanté les mérites de Jovanovic. « Notre entraîneur a gagné une médaille aux Championnats du monde de 1998 (Australie). C'est un ancien joueur de l'équipe serbe, qui est l'une des meilleures. C'est un gars qui sait ce que ça prend pour être parmi les meilleurs. »
Son arrivée à la tête du programme national masculin, en mai 2004, a changé plusieurs choses, selon le Montréalais. « Côté technique et tactique, il nous manquait toujours un petit quelque chose. Dragan nous a vraiment appris à jouer un bon style de water-polo. »
Les Roumains ont ainsi affronté une formation beaucoup mieux préparée qu'en 2005. Ils ont peut-être même un peu paniqué lorsque les Canadiens ont pris l'avance 4-2.
« Vers la fin de la deuxième période et au début de la troisième, les Roumains ont commencé à jouer un peu plus physiquement, une fois qu'il était clair que nous jouions avec eux. Quand le petit frère commence à frapper à la porte, le plus vieux n'est pas content, a d'ailleurs imagé Miller. Mais nous avons été capables de ne pas perdre la tête, de ne pas embarquer dans ce style de jeu. »
Encore plus encourageant, le vétéran de 27 ans croit que les Canadiens peuvent jouer beaucoup mieux. « Aujourd'hui (mardi), ça n'a pas été notre meilleur match. Nous avons été très mauvais en avantage et en désavantage numérique. Nous avons aussi manqué trois buts faciles. Il y a place à amélioration. »
Les Montréalais Andrew Robinson et Jonathan Ruse font également partie de l'équipe.
La formation nationale se mesurera à celle de la Hongrie, championne olympique, jeudi.