Les championnats du monde de vélo de montagne électrique on eu lieu au mont Sainte-Anne
Amateurs mercredi, 28 août 2019. 20:19 samedi, 14 déc. 2024. 02:39Pour la première fois de l'histoire, les championnats du monde de vélo de montagne électrique sont présentés au mont Sainte-Anne.
Les deux femmes et les neuf hommes qui composent l'équipe canadienne sont pionniers de cette nouvelle discipline dans le circuit UCI.
Le vélo de montagne électrique n'est pas nécessairement pour les athlètes les plus faibles, c'est ce qu'affirment les cyclistes qui participent à ce tout premier championnat mondial. En émergence partout à travers le monde, cette épreuve sert de préparation et de complément d'entraînement pour plusieurs d'entre eux. À l'aube de sa saison de cyclo-cross, Maghalie Rochette, de l'équipe canadienne, assure toutefois qu'elle aussi avait certaines réserves.
« J'étais très sceptique à l'idée du vélo électrique, mais une fois que j'ai essayé, je me suis rendu compte à quel point c'était plaisant, mais surtout, à quel point on peut quand même forcer », affirme Rochette, qui a terminé deuxième. « Le vélo nous donne de la puissance, mais plus on pédale fort, plus il nous donne de la puissance, donc on peut aller vite. »
L'assistance électrique est limitée à 25 km/h, et chaque cycliste doit disposer de l'autonomie de la batterie stratégiquement tout au long du parcours.
« On a tous la même batterie et le même nombre de minutes. C'est de savoir quand utiliser le turbo ou non, le poids fait une grosse différence, donc si on est plus léger, on utilise moins de batterie en montant la côte. »
Un vélo électrique pèse près de 25 livres de plus qu'un vélo de montagne et assure une grande puissance.
« En fait, l'électrique ça le dit, il y a de l'électricité dans le vélo », a dit Jean-François Gélinas, le directeur des ventes Canada pour Rocky Mountain. « La première des choses, on a une batterie. Chez nous la batterie est intégrée dans le cadre. Il y a un moteur qui reçoit l'énergie de la batterie. »
Le Québécois Alexandre Vialle, 11e de son épreuve, parle d'un parcours difficile à plusieurs niveaux.
« On monte des montées qu’il serait impossible de monter en vélo régulier », dit Viaille. « Je suis athlète en cross-country, et je suis sûr que je vais souffrir autant, sinon plus, car le corps sera plus sollicité avec un vélo d'une quarantaine de livres. »
Si certains de ces athlètes souhaitent poursuivre l'entraînement dans cette discipline, plusieurs d'entre eux voyaient cette expérience comme une opportunité unique de faire partie des tous premiers championnats mondiaux de vélo électrique. Au terme de cette compétition, ils ont cependant tous affirmé avoir eu énormément de plaisir.