Les choses ont changé d'après Drolet
Amateurs samedi, 23 oct. 2010. 17:32 dimanche, 15 déc. 2024. 09:47
MONTRÉAL - Plus que jamais depuis son retour à la compétition à l'automne 2008, Marie-Ève Drolet est à même de constater que le patinage de vitesse courte piste a grandement évolué ces dernières années.
Drolet, qui avait pris tout le monde par surprise en accrochant ses patins après les Jeux de Salt Lake City en 2002, a réintégré l'équipe nationale et elle dispute ce week-end la première Coupe du monde de la saison à Montréal.
"Tout a changé. Je ne connais plus les patineuses, a noté Drolet, aujourd'hui âgée de 28 ans. Il y a également eu beaucoup de changements au niveau tactique et stratégique. Par exemple, les filles changent de tracé pour bloquer l'autre sans être disqualifiées. Il faut que je m'habitue à ça et que je songe à le faire moi aussi."
Médaillée olympique de bronze au relais en 2002, Drolet était habituée à ce que ce soit les filles les plus fortes qui l'emportent. Aujourd'hui, c'est parfois celles qui font preuve de la meilleure stratégie qui gagnent, et bloquer "légalement" une rivale en fait partie.
Même si elle dit vouloir obtenir de bons résultats rapidement, elle admet que les championnats du monde en mars prochain, en Angleterre, demeurent son principal objectif cette saison.
"C'est sûr que je veux performer tout de suite. Mais je trouve que les championnats du monde sont plus importants que les Coupes du monde, qui vont me servir pour mieux connaître mes rivales et établir mes stratégies."
Drolet, originaire de Chicoutimi, n'a pas réussi à franchir le cap des quarts de finale du 1000m, samedi, mais elle en tire des leçons.
"Je n'ai pas bien couru ma course. Je sais que j'étais plus forte que la Japonaise - Yui Sakai qui a terminé deuxième de sa vague remportée par l'Américaine Katherine Reutter, qui a éventuellement remporté la médaille d'or en finale.
"Au début, la Japonaise était en avant, devant moi. Il aurait fallu que je la dépasse tout de suite car on savait que Reutter allait passer avec quatre ou cinq tours à faire. Si j'avais été devant, il m'aurait suffi de la suivre jusqu'à la fin."
En fait, elle a bien tenté un dépassement sur Sakai mais sans succès.
"J'ai essayé de la passer à plusieurs reprises mais ça n'a pas fonctionné. Elle m'a senti sur ses talons toute la course. Je me suis dit, 'je vais l'essayer à la fin'."
La Japonaise l'a d'ailleurs poussée à la fin, ce qui a fait dire à Drolet : "ça ne manque pas d'agressivité la course."
Elle aura toujours l'occasion de se reprendre, dimanche, lors de la deuxième épreuve de 1500m disputée dans le cadre de cette Coupe du monde.
Drolet, qui avait pris tout le monde par surprise en accrochant ses patins après les Jeux de Salt Lake City en 2002, a réintégré l'équipe nationale et elle dispute ce week-end la première Coupe du monde de la saison à Montréal.
"Tout a changé. Je ne connais plus les patineuses, a noté Drolet, aujourd'hui âgée de 28 ans. Il y a également eu beaucoup de changements au niveau tactique et stratégique. Par exemple, les filles changent de tracé pour bloquer l'autre sans être disqualifiées. Il faut que je m'habitue à ça et que je songe à le faire moi aussi."
Médaillée olympique de bronze au relais en 2002, Drolet était habituée à ce que ce soit les filles les plus fortes qui l'emportent. Aujourd'hui, c'est parfois celles qui font preuve de la meilleure stratégie qui gagnent, et bloquer "légalement" une rivale en fait partie.
Même si elle dit vouloir obtenir de bons résultats rapidement, elle admet que les championnats du monde en mars prochain, en Angleterre, demeurent son principal objectif cette saison.
"C'est sûr que je veux performer tout de suite. Mais je trouve que les championnats du monde sont plus importants que les Coupes du monde, qui vont me servir pour mieux connaître mes rivales et établir mes stratégies."
Drolet, originaire de Chicoutimi, n'a pas réussi à franchir le cap des quarts de finale du 1000m, samedi, mais elle en tire des leçons.
"Je n'ai pas bien couru ma course. Je sais que j'étais plus forte que la Japonaise - Yui Sakai qui a terminé deuxième de sa vague remportée par l'Américaine Katherine Reutter, qui a éventuellement remporté la médaille d'or en finale.
"Au début, la Japonaise était en avant, devant moi. Il aurait fallu que je la dépasse tout de suite car on savait que Reutter allait passer avec quatre ou cinq tours à faire. Si j'avais été devant, il m'aurait suffi de la suivre jusqu'à la fin."
En fait, elle a bien tenté un dépassement sur Sakai mais sans succès.
"J'ai essayé de la passer à plusieurs reprises mais ça n'a pas fonctionné. Elle m'a senti sur ses talons toute la course. Je me suis dit, 'je vais l'essayer à la fin'."
La Japonaise l'a d'ailleurs poussée à la fin, ce qui a fait dire à Drolet : "ça ne manque pas d'agressivité la course."
Elle aura toujours l'occasion de se reprendre, dimanche, lors de la deuxième épreuve de 1500m disputée dans le cadre de cette Coupe du monde.