Les doutes ont été dissipés pour Marianne St-Gelais, quelques mois après sa commotion
Patinage de vitesse jeudi, 21 déc. 2017. 20:27 dimanche, 15 déc. 2024. 11:43Le 11 août dernier, Marianne St-Gelais chutait à l'entraînement et subissait une commotion cérébrale.
Elle a dû faire l'impasse sur les sélections olympiques. Le plan de préparation olympique a donc forcément été chamboulé.
« J'avais un plan et les sélections olympiques faisaient partie de mon plan vers les Jeux olympiques, explique-t-elle. J'avais manqué une étape, et je suis une personne qui se fie beaucoup à son physique, à mes sensations de course pour bâtir sa confiance, et là je ne l’ai pas eu. »
Même si son état progressait bien, les semaines qui ont suivi ont été éprouvantes.
« Tout a été plus difficile à cause de la commotion. J'avais une baisse en matière d'entraînement, alors que les autres filles étaient au sommet de leur forme. L'entraînement n'allait pas comme je voulais non plus.»
Heureusement, St-Gelais a pu compter sur toute l'équipe pour la supporter, mais la dynamique d'équipe impeccable ne suffisait pas.
« J'avais besoin de courser, et tant que je n'allais pas courser, je n'allais pas avoir la réponse et le déclic dont j'avais besoin. La période entre les essais olympiques et la première Coupe du monde a été dure, mais tout est revenu du moment où j'ai recommencé à courser. »
Comme les entraînements avaient été adaptés pour son retour de commotion, on n'a pas voulu lui mettre une trop grande charge à son retour en Coupe du monde.
« C'était vraiment de suivre le plan que nous nous étions fait, le respecter et ne pas trop être gourmand », a-t-elle résumé.
« Ce n’était vraiment pas facile de respecter le plan! Je ne suis pas une fille d'estrades, je suis une fille de course. Mais là, d'être dans les estrades et non sur la glace, quand tu le sais que tu devrais être là, ce fut très dur. Je pensais pouvoir tout gérer, je pensais tout savoir mais non, je devais ‘me gérer’ dans les estrades. »
Après toutes ces leçons, St-Gelais assure que les nombreux doutes, apparus en raison du changement de plan, ont été dissipés.
« Je suis là où je veux être, je suis bien où je suis en ce moment. Je ne suis pas au sommet de ma force, mais si les Jeux débutaient demain, je serais capable de faire le travail. »
Mais les Jeux ne sont pas demain. Et même si les jours passent, Marianne St-Gelais ne panique pas. Comme il n'y a plus de compétition avant les Jeux, les prochaines semaines seront consacrées à préparer sa première compétition à Pyeongchang, le 10 février, au lendemain de la cérémonie d'ouverture.
Et St-Gelais assure qu'on y verra la vraie racer.