Les fleurettistes québécois Julien Gaudreau-Pollender, Étienne Lalonde-Tubide, Anthony Prymack et Nicolas Teisseire ont eu la lourde tâche d'affronter l'équipe allemande, vice-championne du monde, à leur premier match de la Coupe du monde par équipe, dimanche, à Paris.

Gaudreau-Pollender, de Granby, Lalonde-Turbide, de Verdun, Prymack, de Montréal, et Teisseire, de Boucherville, se sont bien battus, mais se sont finalement inclinés 31-21. « Le pointage n'est pas représentatif de la qualité du match, qui a été serré jusqu'au sixième relais », a raconté l'entraîneur Dominique Teisseire.

En matchs de classement, le quatuor canadien a ensuite défait l'Autriche 45-41. Puis, les Hongrois et les Coréens ont eu le dessus sur les quatre Québécois qui ont été relégués au 12e rang. « Contre l'Autriche, c'était une belle revanche, car ils nous avaient battus 45-29 aux derniers Championnats du monde, a poursuivi Teisseire. Il y a encore du travail à faire, mais je suis satisfait du trio (Lalonde, Teisseire, Prymack) qui progresse de plus en plus. C'est un groupe homogène. »

Les fleurettistes seront de retour à la compétition dès le week-end prochain alors qu'ils se rendront à Corogne, en Espagne, pour la prochaine Coupe du monde.

Défaite crève-cœur pour les épéistes

La journée n'a pas été très longue pour les épéistes canadiens, qui sont pour leur part du côté de Legnano, en Italie, aussi pour une Coupe du monde par équipe. Tigran Bajgoric, de Montréal, Hugues Boisvert-Simard, de Québec, et Igor Gantsevich, de Richmond, en Colombie-Britannique, ont été éliminés dès le premier match pour se voir octroyer le 18e rang.

Le Portugal a eu le meilleur sur le Canada par la marque de 37-32. « Dès le premier match, nous avons pris les devants 5-1, ce qui augurait très bien. Mais pendant les 4 ou 5 matchs suivants, nous n'avons pas réussi à creuser davantage l'écart et ils ont ensuite commencé à rattraper les touches perdues », a raconté Boisvert-Simard, 10e de l'épreuve individuelle samedi.

Au dernier relais, les Canadiens et les Portuguais étaient nez à nez, à 26-26. « Ils ont pris deux touches d'avance et nous avons essayé d'aller les rechercher, mais ça n'a pas fonctionné. »

Selon Boisvert-Simard, une certaine fatigue s'est installée au sein du trio, ce qui a fait en sorte qu'ils n'ont pu capitaliser sur leur avance. « Cela fait 40 jours que nous sommes sur la route et j'ai l'impression qu'il y a un moins grand désir de combattre », a-t-il expliqué.

Boisvert-Simard partira maintenant pour Lisbonne en vue de la Coupe du monde de la semaine prochaine.