Les haltérophiles québécois à surveiller
Amateurs lundi, 4 oct. 2010. 14:58 samedi, 14 déc. 2024. 01:02
NEW DELHI - Il n'y pas seulement à la piscine où les athlètes canadiens en général, et québécois en particulier, risquent d'accumuler les médailles aux Jeux du Commonwealth de New Delhi, en Inde. En haltérophilie aussi.
Les épreuves d'haltérophilie ont commencé lundi au Complexe sportif JN, mais ce n'est que mardi que la première des trois grandes favorites canadiennes - toutes des Québécoises - sera en action. Marilou Dozois-Prévost, de Candiac, sera alors en action chez les 53 kg.
Christine Girard, une athlète de Rouyn-Noranda qui est maintenant établie à Whiterock, en Colombie-Britannique, tentera de tout rafler chez les 69 kg, vendredi, tandis que Marie-Ève Beauchemin-Nadeau, de Candiac, cherchera à faire de même samedi chez les 75 kg.
"Les trois ont des chances légitimes de médaille d'or. Ce sont vraiment nos trois têtes d'affiche, a indiqué cette semaine Pierre Bergeron fils, entraîneur de l'équipe canadienne, lors d'un entretien avec La Presse Canadienne.
"Les trois ont bien fait aux récents championnats du monde - Christine a fini 7e, Marie-Ève 12e et Marilou 13e. Ce sont les trois meilleures haltérophiles du Canada au niveau mondial, hommes et femmes confondus.
"Les championnats du monde, c'était vraiment la compétition importante pour nous (cette année), parce que c'était notre qualification olympique... Ici, je ne veux pas leur mettre de pression, a ajouté Bergeron. Elles ont déjà beaucoup d'expérience, mais elles viennent ici surtout pour prendre de l'expérience en vue des Jeux olympiques de Londres dans deux ans. C'est leur objectif.
"Mais ce serait quand même bien que les trois puissent marcher sur la plus haute marche du podium."
C'est ce que vise Girard, qui a remporté l'argent chez les 63 kg aux Jeux du Commonwealth de 2006.
"Je vise un record des Jeux et une médaille, a-t-elle déclaré. Mon objectif c'est d'être au meilleur de ma forme et de faire de mon mieux. Je suis vraiment confiante."
Des épreuves auront lieu à tous les jours jusqu'à mardi le 12 octobre.
En tout, six des sept membres de l'équipe féminine sont du Québec. Les trois autres Québécoises sont Annie Moniqui, de Windsor (58 kg), Emily Quarton, de l'Ile-Bizard (58 kg), et Marie-Josée Arès-Pilon, de Sherbrooke (69 kg).
Au sein de l'équipe de huit haltérophiles canadiens, cinq ont des attaches au Québec. Dominic Lussier (72 kg) est de Saint-Hyacinthe, tandis Paul Dumais et Mathieu Marineau (85 kg) sont respectivement de Pointe-aux-Trembles et Saint-André-d'Argenteuil.
Le Géorgien d'origine George Kobaladze est établi à Montréal depuis 2003 et Nicolas Roberts, de Terre-Neuve-et-Labrador, s'entraîne à Montréal.
L'équipe canadienne s'est présentée en Inde avec son équipe 'A', même si elle vient de participer aux championnats du monde en Turquie.
"Nos athlètes veulent participer aux Jeux du Commonwealth parce qu'on a de bonnes chances de médaille dans à peu près toutes les catégories, hommes et femmes", a noté Bergeron, qui ajoute qu'il s'agit d'une bonne occasion de se comparer à des haltérophiles dont le style de vie est semblable à ceux des Canadiens.
"Ici, on ne retrouve par les pays de l'ancien bloc de l'Est, qui sont tous très forts dans tous ces pays, ainsi que les pays d'Amérique du Sud et d'Asie, forts aussi, a souligné l'entraîneur de Candiac. On rivalise vraiment avec des pays qui, à part peut-être l'Inde et le Nigeria, ont un niveau de vie qui ressemble au nôtre.
En Angleterre et en Australie, ils font de l'haltérophilie parce qu'ils aiment ça et non parce qu'ils veulent se sortir de la misère, comme par exemple en Russie."
C'est donc à l'occasion des Jeux du Commonwealth "qu'on peut vraiment voir s'il y a eu une évolution du programme en haltérophilie au Canada", a expliqué Bergeron.
Coup sur coup
Nos haltérophiles devront par ailleurs composer avec le fait qu'ils devront réaliser une deuxième performance de haut niveau en deux semaines puisque les championnats du monde se sont terminés le 26 septembre.
"C'est la première fois que je prend part à deux compétitions aussi importantes de façon rapprochée mais, en revanche, nous n'avons pas eu de décalage horaire. Avec la Turquie, il y avait juste quelque chose comme deux heures de différence, a noté Girard. Le voyage a donc été moins difficile pour se rendre ici."
"Ça se fait, mais plus l'athlète est âgé, plus ça devient difficile, a fait remarquer Bergeron. Christine a seulement 25 ans mais ça fait 15 ans qu'elle s'entraîne. Qu'elle répète sa performance des championnats du monde, je vais être très satisfait ici."
Ce qui serait d'autant plus satisfaisant qu'en levant le même poids qu'en Turquie, ça lui donnerait le premier rang cette fois.
"Oui, parce qu'il n'y a eu aucune fille des pays du Commonwealth devant elle aux championnats du monde, a souligné Bergeron. Donc, en théorie, si elle répète sa performance, elle devrait gagner l'or. Mais c'est sur le plateau que ça se gagne aussi."
Les épreuves d'haltérophilie ont commencé lundi au Complexe sportif JN, mais ce n'est que mardi que la première des trois grandes favorites canadiennes - toutes des Québécoises - sera en action. Marilou Dozois-Prévost, de Candiac, sera alors en action chez les 53 kg.
Christine Girard, une athlète de Rouyn-Noranda qui est maintenant établie à Whiterock, en Colombie-Britannique, tentera de tout rafler chez les 69 kg, vendredi, tandis que Marie-Ève Beauchemin-Nadeau, de Candiac, cherchera à faire de même samedi chez les 75 kg.
"Les trois ont des chances légitimes de médaille d'or. Ce sont vraiment nos trois têtes d'affiche, a indiqué cette semaine Pierre Bergeron fils, entraîneur de l'équipe canadienne, lors d'un entretien avec La Presse Canadienne.
"Les trois ont bien fait aux récents championnats du monde - Christine a fini 7e, Marie-Ève 12e et Marilou 13e. Ce sont les trois meilleures haltérophiles du Canada au niveau mondial, hommes et femmes confondus.
"Les championnats du monde, c'était vraiment la compétition importante pour nous (cette année), parce que c'était notre qualification olympique... Ici, je ne veux pas leur mettre de pression, a ajouté Bergeron. Elles ont déjà beaucoup d'expérience, mais elles viennent ici surtout pour prendre de l'expérience en vue des Jeux olympiques de Londres dans deux ans. C'est leur objectif.
"Mais ce serait quand même bien que les trois puissent marcher sur la plus haute marche du podium."
C'est ce que vise Girard, qui a remporté l'argent chez les 63 kg aux Jeux du Commonwealth de 2006.
"Je vise un record des Jeux et une médaille, a-t-elle déclaré. Mon objectif c'est d'être au meilleur de ma forme et de faire de mon mieux. Je suis vraiment confiante."
Des épreuves auront lieu à tous les jours jusqu'à mardi le 12 octobre.
En tout, six des sept membres de l'équipe féminine sont du Québec. Les trois autres Québécoises sont Annie Moniqui, de Windsor (58 kg), Emily Quarton, de l'Ile-Bizard (58 kg), et Marie-Josée Arès-Pilon, de Sherbrooke (69 kg).
Au sein de l'équipe de huit haltérophiles canadiens, cinq ont des attaches au Québec. Dominic Lussier (72 kg) est de Saint-Hyacinthe, tandis Paul Dumais et Mathieu Marineau (85 kg) sont respectivement de Pointe-aux-Trembles et Saint-André-d'Argenteuil.
Le Géorgien d'origine George Kobaladze est établi à Montréal depuis 2003 et Nicolas Roberts, de Terre-Neuve-et-Labrador, s'entraîne à Montréal.
L'équipe canadienne s'est présentée en Inde avec son équipe 'A', même si elle vient de participer aux championnats du monde en Turquie.
"Nos athlètes veulent participer aux Jeux du Commonwealth parce qu'on a de bonnes chances de médaille dans à peu près toutes les catégories, hommes et femmes", a noté Bergeron, qui ajoute qu'il s'agit d'une bonne occasion de se comparer à des haltérophiles dont le style de vie est semblable à ceux des Canadiens.
"Ici, on ne retrouve par les pays de l'ancien bloc de l'Est, qui sont tous très forts dans tous ces pays, ainsi que les pays d'Amérique du Sud et d'Asie, forts aussi, a souligné l'entraîneur de Candiac. On rivalise vraiment avec des pays qui, à part peut-être l'Inde et le Nigeria, ont un niveau de vie qui ressemble au nôtre.
En Angleterre et en Australie, ils font de l'haltérophilie parce qu'ils aiment ça et non parce qu'ils veulent se sortir de la misère, comme par exemple en Russie."
C'est donc à l'occasion des Jeux du Commonwealth "qu'on peut vraiment voir s'il y a eu une évolution du programme en haltérophilie au Canada", a expliqué Bergeron.
Coup sur coup
Nos haltérophiles devront par ailleurs composer avec le fait qu'ils devront réaliser une deuxième performance de haut niveau en deux semaines puisque les championnats du monde se sont terminés le 26 septembre.
"C'est la première fois que je prend part à deux compétitions aussi importantes de façon rapprochée mais, en revanche, nous n'avons pas eu de décalage horaire. Avec la Turquie, il y avait juste quelque chose comme deux heures de différence, a noté Girard. Le voyage a donc été moins difficile pour se rendre ici."
"Ça se fait, mais plus l'athlète est âgé, plus ça devient difficile, a fait remarquer Bergeron. Christine a seulement 25 ans mais ça fait 15 ans qu'elle s'entraîne. Qu'elle répète sa performance des championnats du monde, je vais être très satisfait ici."
Ce qui serait d'autant plus satisfaisant qu'en levant le même poids qu'en Turquie, ça lui donnerait le premier rang cette fois.
"Oui, parce qu'il n'y a eu aucune fille des pays du Commonwealth devant elle aux championnats du monde, a souligné Bergeron. Donc, en théorie, si elle répète sa performance, elle devrait gagner l'or. Mais c'est sur le plateau que ça se gagne aussi."