Les Japonais en Speedo
Amateurs mardi, 10 juin 2008. 10:23 jeudi, 12 déc. 2024. 15:57
TOKYO - La Fédération japonaise de natation a décidé mardi d'autoriser les nageurs japonais à porter des combinaisons fabriquées par des marques étrangères, leur permettant ainsi de porter la combinaison australienne Speedo de tous les records aux JO de Pékin.
Les nageurs japonais de l'équipe olympique étaient jusqu'à présent tenus de porter les combinaisons produites par un des trois grands fabricants japonais - Mizuno, Asics et Descente - mais le double champion olympique Kosuke Kitajima avait été autorisé à porter la "LZR Racer" de Speedo dimanche dernier lorsqu'il a battu le record du monde du 200 m brasse en 2 min 07 sec 51/100.
"Nous voulons laisser nos nageurs libres de choisir la combinaison qu'ils veulent porter afin qu'ils obtiennent les meilleurs résultats aux Jeux de Pékin", a déclaré à la presse le président de la Fédération Toshihiro Hayashi.
Comme Kitajima, plusieurs nageurs avaient opté pour la combinaison high tech de la marque australienne lors de cette compétition préolympique à Tokyo dimanche, établissant avec de nouveaux records nationaux.
Au cours du printemps, plusieurs grands noms de la natation japonaise s'étaient estimés lésés par l'obligation qui leur était faite de porter un maillot "made in Japan" et craignaient de se faire distancer aux Jeux par les Australiens, Américains ou Européens qui ont multiplié les records du monde depuis le lancement de la "LZR Racer" en février.
Sur demande de la Fédération, les trois fabricants nationaux avaient présenté fin mai des nouveaux produits censés être aussi performants que celui de Speedo mais cela ne fut pas suffisant pour rassurer les nageurs.
"Cette décision est idéale pour les nageurs", a estimé l'entraîneur principal de l'équipe japonaise Koji Ueno. "J'espère que maintenant cette histoire de combinaison est terminée. Je ne veux pas entendre des nageurs invoquer cette excuse après les Jeux."
Le président de Mizuno, Akito Mizuno, a fait savoir par voie de communiqué qu'il "respectait et acceptait" la décision de la Fédération. Le fabricant continuera à tout faire pour améliorer ses produits, selon lui.
Les nageurs japonais de l'équipe olympique étaient jusqu'à présent tenus de porter les combinaisons produites par un des trois grands fabricants japonais - Mizuno, Asics et Descente - mais le double champion olympique Kosuke Kitajima avait été autorisé à porter la "LZR Racer" de Speedo dimanche dernier lorsqu'il a battu le record du monde du 200 m brasse en 2 min 07 sec 51/100.
"Nous voulons laisser nos nageurs libres de choisir la combinaison qu'ils veulent porter afin qu'ils obtiennent les meilleurs résultats aux Jeux de Pékin", a déclaré à la presse le président de la Fédération Toshihiro Hayashi.
Comme Kitajima, plusieurs nageurs avaient opté pour la combinaison high tech de la marque australienne lors de cette compétition préolympique à Tokyo dimanche, établissant avec de nouveaux records nationaux.
Au cours du printemps, plusieurs grands noms de la natation japonaise s'étaient estimés lésés par l'obligation qui leur était faite de porter un maillot "made in Japan" et craignaient de se faire distancer aux Jeux par les Australiens, Américains ou Européens qui ont multiplié les records du monde depuis le lancement de la "LZR Racer" en février.
Sur demande de la Fédération, les trois fabricants nationaux avaient présenté fin mai des nouveaux produits censés être aussi performants que celui de Speedo mais cela ne fut pas suffisant pour rassurer les nageurs.
"Cette décision est idéale pour les nageurs", a estimé l'entraîneur principal de l'équipe japonaise Koji Ueno. "J'espère que maintenant cette histoire de combinaison est terminée. Je ne veux pas entendre des nageurs invoquer cette excuse après les Jeux."
Le président de Mizuno, Akito Mizuno, a fait savoir par voie de communiqué qu'il "respectait et acceptait" la décision de la Fédération. Le fabricant continuera à tout faire pour améliorer ses produits, selon lui.