Les médias négligent à tort le sport féminin
Amateurs jeudi, 27 janv. 2005. 18:38 dimanche, 15 déc. 2024. 02:44
QUEBEC (PC) - Les médias d'information et l'entreprise privée soutiennent très peu le sport féminin.
C'est ce qu'a déploré jeudi une membre de l'organisation de la Coupe du monde cycliste féminine, Jacinthe Lemire, devant la commission parlementaire de l'Assemblée nationale qui étudie le dossier de l'égalité entre les femmes et les hommes.
"Les entreprises oublient souvent que les femmes sont la plupart du temps les décideuses en terme de consommation. L'entreprise québécoise Rona (une chaîne de quincaillerie) a bien compris ce fait. Elle a percé le marché féminin pour la décoration en commanditant la cycliste Geneviève Jeanson et son équipe cycliste. Rona a amené les femmes dans ses magasins. Rona poursuit maintenant, en commanditant la skieuse Mélanie Turgeon", a déclaré Mme Lemire.
"Il est grand temps que le secteur privé réalise que le sport féminin est une excellente source de visibilité pour un commerce", a-t-elle poursuivi.
Mme Lemire a aussi déploré le peu de cas que les pages sportives des médias d'information accordent au sport féminin.
Les organisatrices de la Coupe du monde en cyclisme féminin s'estiment chanceuses de la couverture médiatique excellente qui touche l'événement qu'elles parrainent.
"Mais à l'heure actuelle, la plupart des médias couvrent le sport féminin de manière médiocre", croit-elle.
Les médias influencent largement l'opinion publique et la manière dont le sport féminin est traité influence l'opinion publique à l'égard de ce sport.
Mme Lemire a déploré que les médias n'en ont que pour le hockey, le baseball, le football et la boxe, qui véhiculent des "valeurs masculines" comme l'agression, la force ou la musculature.
"Plusieurs journalistes dénigrent le sport féminin, que ce soit le cyclisme, le tennis ou le hockey, en disant que les filles ne savent pas rouler sur un vélo, que le tennis féminin est lent et ennuyeux ou que les hockeyeuses sont toutes des lesbiennes. Quelle honte pour une société moderne comme la nôtre", a soutenu Mme Lemire.
Elle a cité l'exemple des Geneviève Jeanson, Line Bessette, Manon Jutras et Émilie Roy pour signaler le haut niveau de calibre atteint par les cyclistes québécoises.
"Les médias d'information devraient appuyer le sport féminin en lui donnant l'image et la couverture médiatique qu'il mérite, notamment en interdisant la publication de propos misogynes", a poursuivi Mme Lemire.
Enfin, les parents et les éducateurs doivent "changer cette mentalité moyenâgeuse, encourager le sport auprès des jeunes filles et en ramener les valeurs fondamentales", a-t-elle conclu.
C'est ce qu'a déploré jeudi une membre de l'organisation de la Coupe du monde cycliste féminine, Jacinthe Lemire, devant la commission parlementaire de l'Assemblée nationale qui étudie le dossier de l'égalité entre les femmes et les hommes.
"Les entreprises oublient souvent que les femmes sont la plupart du temps les décideuses en terme de consommation. L'entreprise québécoise Rona (une chaîne de quincaillerie) a bien compris ce fait. Elle a percé le marché féminin pour la décoration en commanditant la cycliste Geneviève Jeanson et son équipe cycliste. Rona a amené les femmes dans ses magasins. Rona poursuit maintenant, en commanditant la skieuse Mélanie Turgeon", a déclaré Mme Lemire.
"Il est grand temps que le secteur privé réalise que le sport féminin est une excellente source de visibilité pour un commerce", a-t-elle poursuivi.
Mme Lemire a aussi déploré le peu de cas que les pages sportives des médias d'information accordent au sport féminin.
Les organisatrices de la Coupe du monde en cyclisme féminin s'estiment chanceuses de la couverture médiatique excellente qui touche l'événement qu'elles parrainent.
"Mais à l'heure actuelle, la plupart des médias couvrent le sport féminin de manière médiocre", croit-elle.
Les médias influencent largement l'opinion publique et la manière dont le sport féminin est traité influence l'opinion publique à l'égard de ce sport.
Mme Lemire a déploré que les médias n'en ont que pour le hockey, le baseball, le football et la boxe, qui véhiculent des "valeurs masculines" comme l'agression, la force ou la musculature.
"Plusieurs journalistes dénigrent le sport féminin, que ce soit le cyclisme, le tennis ou le hockey, en disant que les filles ne savent pas rouler sur un vélo, que le tennis féminin est lent et ennuyeux ou que les hockeyeuses sont toutes des lesbiennes. Quelle honte pour une société moderne comme la nôtre", a soutenu Mme Lemire.
Elle a cité l'exemple des Geneviève Jeanson, Line Bessette, Manon Jutras et Émilie Roy pour signaler le haut niveau de calibre atteint par les cyclistes québécoises.
"Les médias d'information devraient appuyer le sport féminin en lui donnant l'image et la couverture médiatique qu'il mérite, notamment en interdisant la publication de propos misogynes", a poursuivi Mme Lemire.
Enfin, les parents et les éducateurs doivent "changer cette mentalité moyenâgeuse, encourager le sport auprès des jeunes filles et en ramener les valeurs fondamentales", a-t-elle conclu.