Les patineurs québécois n'ont pas répondu aux attentes
Amateurs lundi, 24 mars 2003. 20:33 samedi, 14 déc. 2024. 20:41
Après avoir remporté l'or aux Championnats du monde par équipe, les patineurs de vitesse canadiens sur courte piste n'ont pas été à la hauteur des attentes lors des Championnats du monde individuel. Les athlètes québécois étaient justement de retour au pays.
Dans leurs bagages, les patineurs québécois ramènent de Pologne seulement deux médailles individuelles sur une possibilité de 24. Le Canada et particulièrement les athlètes québécois ont l'habitude de dominer ce sport. Sans vouloir trouver d'excuse, la fatigue était au rendez-vous... Trois fin de semaine consécutive de compétitions dans trois pays différents; c'est beaucoup trop.
"Nous étions très fatigués. Nous étions en compétition pour une troisième fin de semaine de suite dans un troisième pays. Il y a eu la sélection nationale, le Mondial par équipe. Et là, la mondial individuel... ça commence à faire. Tout le monde est un peu au bout du rouleau", explique Amélie Goulet-Nadon.
"On commençait à avoir hâte que ça se termine. On comptait les jours et même les courses avant que la saison prenne fin", ajoute Jonathan Guilmette.
Beaucoup d'attente étaient placées en Jonathan Guilmette et Jean-François Monette. Guilmette n'est jamais monté sur le podium alors que Monette a été le meilleur canadien avec une médaille de bronze au 1000 mètres et une 5e place au classement général.
"Le titre de champion du monde, je le vois plus pour la saison prochaine ou dans deux ans. Cette année, même si j'avais le potentiel pour y arriver, je visais un top 5. J'ai réussi mon objectif", précise Monette.
"C'est un manque d'expérience. Je pense qu'il ne faut pas en vouloir puisque selon moi, il ça fait partie de l'apprentissage. Mais il ne faut pas répéter ces erreurs de "jeunesse"... il faut apprendre, justement", pense l'entraîneur de l'équipe Guy Thibault.
"Mon résultat aurait pu être meilleur, mais je n'étais pas assez en forme pour rivaliser avec les Coréens", indique Guilmette.
Vice-championne de la Coupe du monde, Amélie Goulet-Nadon a remporté l'argent au 500 mètres et terminé au 5e rang du classement général. Encore une fois elle a été la meilleure canadienne : "Je partais là-bas avec un top 5 comme objectif. L'an passé, je suis arrivée cinquième aux Mondiaux de Montréal. J'espérais ne pas faire pire qu'en 2002",
"Je pense que le podium était possible dans le cas d'Amélie. Je ne serais pas surpris si, l'an prochain, elle était en position pour remporter le titre jusqu'à la dernière course".
Le dernier canadien à avoir décroché le titre de champion du monde... Marc Gagnon en 1998...
Dans leurs bagages, les patineurs québécois ramènent de Pologne seulement deux médailles individuelles sur une possibilité de 24. Le Canada et particulièrement les athlètes québécois ont l'habitude de dominer ce sport. Sans vouloir trouver d'excuse, la fatigue était au rendez-vous... Trois fin de semaine consécutive de compétitions dans trois pays différents; c'est beaucoup trop.
"Nous étions très fatigués. Nous étions en compétition pour une troisième fin de semaine de suite dans un troisième pays. Il y a eu la sélection nationale, le Mondial par équipe. Et là, la mondial individuel... ça commence à faire. Tout le monde est un peu au bout du rouleau", explique Amélie Goulet-Nadon.
"On commençait à avoir hâte que ça se termine. On comptait les jours et même les courses avant que la saison prenne fin", ajoute Jonathan Guilmette.
Beaucoup d'attente étaient placées en Jonathan Guilmette et Jean-François Monette. Guilmette n'est jamais monté sur le podium alors que Monette a été le meilleur canadien avec une médaille de bronze au 1000 mètres et une 5e place au classement général.
"Le titre de champion du monde, je le vois plus pour la saison prochaine ou dans deux ans. Cette année, même si j'avais le potentiel pour y arriver, je visais un top 5. J'ai réussi mon objectif", précise Monette.
"C'est un manque d'expérience. Je pense qu'il ne faut pas en vouloir puisque selon moi, il ça fait partie de l'apprentissage. Mais il ne faut pas répéter ces erreurs de "jeunesse"... il faut apprendre, justement", pense l'entraîneur de l'équipe Guy Thibault.
"Mon résultat aurait pu être meilleur, mais je n'étais pas assez en forme pour rivaliser avec les Coréens", indique Guilmette.
Vice-championne de la Coupe du monde, Amélie Goulet-Nadon a remporté l'argent au 500 mètres et terminé au 5e rang du classement général. Encore une fois elle a été la meilleure canadienne : "Je partais là-bas avec un top 5 comme objectif. L'an passé, je suis arrivée cinquième aux Mondiaux de Montréal. J'espérais ne pas faire pire qu'en 2002",
"Je pense que le podium était possible dans le cas d'Amélie. Je ne serais pas surpris si, l'an prochain, elle était en position pour remporter le titre jusqu'à la dernière course".
Le dernier canadien à avoir décroché le titre de champion du monde... Marc Gagnon en 1998...